Les lycéens et étudiants inscrits sur la plateforme Parcoursup avaient jusqu’à 23h59 hier soir pour valider leurs vœux. À l’approche de cette deadline, une information dévoilée par Ouest France est venue grandement questionner le principe d’égalité des chances prôné par ce nouveau système : pour certaines formations, les candidats non-boursiers doivent s’acquitter de frais de dossier pour formuler un vœu.
Publicité
Ces frais, censés permettre le financement des démarches telles que le classement des dossiers ainsi que la rémunération de ceux qui les examinent, peuvent grimper de 37 à… 150 euros ! Pour l’école d’architecture Ensab par exemple, il faut s’acquitter de la somme de 37 euros, mais si vous souhaitez passer le concours Atout +3 pour intégrer une école de commerce post-bac, ce sera 150 euros.
Publicité
Une addition qui peut donc rapidement se révéler très salée si la personne qui postule souhaite multiplier ses chances d’être acceptée, et donc multiplie ses vœux. Et bien entendu, le candidat n’est pas remboursé s’il n’est pas accepté.
Les futurs bacheliers indignés et leurs parents se sont rapidement manifestés et exprimés sur les réseaux sociaux. “Parcoursup, ils croient que c’est la fontaine de Trevi à Rome ! Faut payer pour faire un vœu !”, peut-on lire sur Twitter, non loin d’un commentaire expliquant que c’est “tout simplement scandaleux”.
Publicité
“Je la kiffe plus trop ma start-up nation”, a-t-on également pu voir passer. Pourtant, il ne s’agit pas d’une volonté de la plateforme Parcoursup, mais bien de celle des écoles en question, qui fixent le montant de leur choix.