Le parquet de Vienne (Isère) a annoncé dimanche 15 novembre l’ouverture d’une enquête pour “menaces de mort par écrit et harcèlement électronique” après les réactions suscitées par une nouvelle vidéo polémique sur l’islam de l’adolescente iséroise Mila, déjà inquiétée en janvier pour une publication similaire.
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“À la suite d’une nouvelle publication de la jeune Mila sur le réseau social TikTok, celle-ci fait l’objet, depuis ce matin, de menaces de mort caractérisées. Mon parquet a immédiatement ouvert une enquête”, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République Audrey Quey.
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Cette enquête, “confiée en co-saisine à la division de lutte contre les crimes de haine de l’office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine, ainsi qu’à la section de recherche de la gendarmerie nationale de Grenoble”, est “diligentée des chefs de menaces de mort par écrit et harcèlement électronique”, a-t-elle précisé.
Selon la magistrate, les auteurs de ces menaces, une fois identifiés, seront poursuivis en justice et encourent jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
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Dimanche après-midi, le nom de Mila figurait en première place dans les tendances Twitter quelques heures après que la jeune fille s’en est prise à ses détracteurs dans une vidéo en déclarant : “Et dernière chose, surveillez votre pote Allah, s’il vous plaît. Parce que mes doigts dans son trou du cul, j’les ai toujours pas sortis.”
Insultes, messages de haine et menaces de mort ont alors fusé sur Twitter, où l’Iséroise a aussi reçu de nombreux soutiens de personnalités, dont celui de la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa.
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En janvier, Mila avait publié une vidéo devenue virale dans laquelle elle proférait de virulentes critiques sur l’islam, déclenchant un déferlement de menaces – qui l’ont contrainte à quitter son lycée –, mais aussi de soutiens.
Durant l’été, la jeune fille avait été menacée de mort et de viol alors qu’elle était à Malte en séjour linguistique. L’auteur des menaces, un Algérien vivant en France, avait été interpellé et condamné à de la prison avec sursis par la justice maltaise. En France, à Auch, un jeune homme de 23 ans avait été condamné le 1er octobre à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis pour des menaces de mort.
Par ailleurs, plusieurs personnes ont été mises en examen dans le cadre de l’enquête sur les menaces de mort de janvier et la diffusion des coordonnées de Mila.
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Konbini news avec AFP