Dimanche, une immense urne transparente a été transportée dans les rues de Nantes par des manifestants pour réclamer un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. La marche a été organisée par l’association À la bretonne.
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Partie de devant la mairie de Nantes, l’urne a été déposée devant la préfecture de Loire-Atlantique. “Cela symbolise ce qu’on demande aux candidats à la présidentielle : un vote sur la réunification de la Bretagne en 2024”, a déclaré à l’AFP Christophe Prugne, partisan d’À la bretonne.
Soutien des collectivités
Une pétition réclamant ce référendum avait recueilli 105 000 signatures d’électeurs de Loire-Atlantique en 2018 (plus de 10 % des inscrits) et plusieurs collectivités se sont prononcées en faveur de cette consultation : le conseil départemental de Loire-Atlantique, le conseil régional de Bretagne, mais aussi les villes de Nantes, Rennes, Brest, Vannes, etc.
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“Citoyens et collectivités locales ont une demande démocratique claire, il est essentiel que les candidats y répondent sans détour, sans blabla”, a déclaré Florian Le Teuff, adjoint à la maire de Nantes, en charge des enjeux bretons, cité dans un communiqué. “En ce temps de crise démocratique, les cinq millions de Bretons les attendent au tournant.”
En février, l’association À la bretonne avait déployé un drapeau breton géant, de 1 400 mètres carrés, devant le château des ducs de Bretagne, à Nantes.
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Lundi matin, l’association invite les candidats à la présidentielle à venir se prononcer sur ses revendications à la Maison de la Bretagne, à Paris. Seuls des représentants d’Emmanuel Macron et de l’écologiste Yannick Jadot ont pour l’instant répondu à l’invitation, selon M. Prugne.
Konbini news avec AFP