Lundi 29 juillet, le corps de Steve Maia Caniço a finalement été retrouvé dans la Loire. Le jeune homme de 24 ans était porté disparu depuis le soir de la fête de la musique, le 21 juin, où il aurait basculé dans le fleuve.
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Son corps a été formellement identifié ce mardi matin. Dans la foulée, une information judiciaire “contre X” pour “homicide involontaire” a été ouverte, a annoncé le procureur de la République de Nantes à l’AFP.
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Alors que depuis plusieurs semaines tout le monde s’interroge sur les circonstances exactes de la mort du jeune homme à grand renfort de hashtag #OùEstSteve, cette découverte a poussé le gouvernement à sortir du bois.
Ce mardi 30 juillet à 16 heures, Édouard Philippe et Christophe Castaner ont donc donné une conférence de presse. “Je voudrais exprimer mon émotion. Je sais que les mots sont peu de chose quand on perd son enfant”, a déclaré le Premier ministre en préambule.
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#CastanerDemission
Il a également annoncé qu’il allait rendre public le rapport de l’IGPN. “Celui-ci indique, je cite, qu”il ne peut être établi de lien entre l’intervention de forces de police et la disparition de Steve Maia Caniço'”, a-t-il ajouté déclenchant une nuée de tweets entre choc et colère.
“Pas de lien entre l’intervention des forces de police et la disparition de Steve”, pour beaucoup d’internautes, la pilule est bien trop grosse à avaler. Pour rappel, le jeune homme n’avait plus donné signe de vie depuis la nuit de la Fête de la musique, après une intervention musclée de la police qui aurait entraîné la chute de 14 personnes dans la Loire.
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Si c’est Édouard Philippe qui a pris la parole aux côtés du ministre de l’Intérieur, c’est le hashtag #CastanerDemission qui s’est hissé en haut des trending topics sur Twitter quelques minutes à peine après la conférence de presse, juste en dessous de #JusticePourSteve.
Entre indignation et sarcasmes, des milliers de tweets ont été échangés pour dénoncer cette déclaration.
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Parallèlement l’enquête menée il y a quelques semaines par Libération et qui contredit la version de l’IGPN refait surface.
Au cœur de la tourmente Christophe Castaner l’a assuré “toute la vérité doit être faite”.