150 pays, plus de 5 000 rassemblements et un seul mot d’ordre : lutter contre le réchauffement climatique. De Melbourne à Manchester en passant par Berlin, des centaines de milliers de manifestants ont battu le pavé ce vendredi 20 septembre pour exiger de leurs dirigeants une véritable justice climatique.
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Derrière ce mouvement international sans précédent baptisé “Friday for future” (un vendredi pour l’avenir) se cache l’adolescente suédoise qu’on ne présente plus : Greta Thunberg, qui doit être bien satisfaite. La jeune fille de 16 ans a largement partagé sur son compte Twitter les images des marches postées par les participants des quatre coins du monde.
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L’Australie a été le premier pays à se lancer. La mobilisation dans l’île de l’extrême sud de la planète a été impressionnante. Ils étaient 100 000 personnes à Melbourne, presque autant à Sydney selon Le Guardian ,qui estime à 300 000 le nombre de participants total dans le pays. Les images de ce moment parlent d’elles-mêmes.
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Mais, si c’était une compétition, l’Australie serait battue par l’Allemagne. Ils étaient 270 000 à Berlin ce vendredi après-midi, selon le Berliner Zeitung. L’Allemagne fait souvent partie des bons élèves en Europe en matière d’écologie. La vidéo du rassemblement de la capitale a été visionnée plus d’un million et demi de fois.
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À Cologne aussi, les Allemands se sont mobilisés.
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À Dublin, ils étaient entre 20 000 et 30 000. Si ça semble moins spectaculaire qu’à Berlin ou Sydney, cela reste une forte mobilisation.
Ils étaient plusieurs dizaines de milliers en Grande-Bretagne, comme l’attestent ces images prises sous le soleil de Manchester, Brighton ou encore Londres.
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À Paris en revanche, les manifestants étaient moins de 10 000 en milieu d’après-midi, selon France Info.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, d’autres grandes villes doivent encore s’élancer, comme New York où les élèves ont reçu l’autorisation de sécher les cours par le maire de la ville.