Le chef de file de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que la “déroute du parti présidentiel” était “totale” et qu’“aucune majorité” ne se présentait, une situation “inattendue” et “inouïe”, au soir du second tour des législatives.
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Le chef de file de l’union de la gauche a fustigé “l’échec moral” des membres de la majorité “qui donnaient des leçons à tout le monde sans arrêt et qui se prétendaient le barrage à l’extrême droite et qui ont eu pour principal résultat d’en avoir renforcé les rangs”.
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“Sur 65 face-à-face entre la Nupes et le RN, les donneurs de leçon ont été incapables de donner une consigne claire dans 52 cas, ce qui les disqualifie à faire des leçons de morale pour qui que ce soit”, a-t-il accusé.
“Nous avons réussi l’objectif politique que nous nous étions donné, en moins d’un mois, faire tomber celui qui, avec autant d’arrogance, avait tordu le bras de tout le pays, pour être élu sans qu’on sache pour quoi faire”, a-t-il affirmé.
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M. Mélenchon, qui s’est exprimé vers 20 h 30, a affirmé qu’on ignorait à cette heure-là “si la percée de la Nupes la [plaçait] en première ou en deuxième position” à l’issue des législatives. Il a regretté un niveau de l’abstention “encore beaucoup trop haut, ce qui signifie qu’une immense partie de la population ne sait de quel côté se tourner”.
M. Mélenchon a balayé toute stratégie consistant à dépasser les “clivages” politiques, comme l’a suggéré la majorité dimanche. “Il n’y a aucun clivage à dépasser avec nous parce que nous ne sommes pas du même monde, nous n’avons pas les mêmes objectifs, nous n’avons pas les mêmes valeurs, nous ne croyons pas au même futur”, a-t-il martelé.
Konbini news avec AFP
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