C’est sur Franceinfo que Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche, s’est exprimé ce matin au sujet de l’investiture de Jérôme Peyrat par LREM. Pour rappel, ce dernier avait été condamné par la justice en 2020 pour des violences conjugales sur son ex-compagne.
Candidat LREM condamné pour violences conjugales en Dordogne: "Il se soumettra au jugement des électeurs. C’est un honnête homme, je ne crois pas qu’il soit capable de violences sur les femmes", déclare Stanislas Guerini pic.twitter.com/XuMuB0IQAi
— franceinfo (@franceinfo) May 18, 2022
“C’est un honnête homme, je ne le crois pas capable de violences sur les femmes”, a ainsi déclaré Stanislas Guerini, assurant qu’il a “pris du temps pour lire les attendus [du jugement], pour comprendre, pour savoir si, au fond, on pouvait avoir quelqu’un qui pouvait être capable de violences volontaires. Je crois et je suis même infiniment convaincu que ça n’a pas été le cas”.
“Il se soumettra au jugement des électeurs”
Stanislas Guerini se défend devant les deux journalistes en argumentant : Jérôme Peyrat “s’est déjà représenté à une élection [depuis l’affaire], a été réélu dans sa mairie au premier tour, il le fera à nouveau et il se soumettra au jugement des Français, le seul qui vaille, à travers une élection”.
Tenant à ce que ses propos ne soient pas mal interprétés, il souligne son engagement pour l’égalité hommes-femmes. “Je ne veux jamais donner l’impression qu’on pourrait empêcher la libération de la parole des femmes, qu’on pourrait empêcher la judiciarisation des affaires quand il y a des violences intraconjugales, et en même temps, je veux qu’on puisse regarder les choses dans leur complexité”, insiste Stanislas Guerini.
3 000 euros avec sursis pour des violences conjugales
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Dans le sillage du mouvement #MeToo, à la suite de son investiture à LREM, Jérôme Peyrat se retrouve sous le feu des critiques. Pour rappel, l’ancien conseiller de l’Élysée a été condamné en septembre 2020 à une amende de 3 000 euros avec sursis dans une affaire de violences envers une ex-compagne, comme le rapporte l’AFP.
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“Je ne pense pas” que cette affaire “mérite des amalgames et des généralisations, ça ne sert pas la cause qui est de lutter contre les violences faites aux femmes”, estime auprès de l’AFP Jérôme Peyrat, ancien conseiller de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron. “Le sursis, ça veut dire quelque chose. J’ai considéré que je ne devais pas faire appel et qu’il n’était pas impossible de continuer une vie publique”, poursuit l’ex-directeur général de l’UMP et actuel maire de La Roque-Gageac en Dordogne.
Selon France Bleu, cette ancienne compagne avait, quant à elle, été condamnée à des amendes de 500 et 800 euros pour des appels et SMS malveillants à M. Peyrat et des proches.
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Konbini news avec AFP