La politique agricole commune (PAC) est une politique mise en place à l’échelle de l’Union européenne. Elle a pour objectif de soutenir et de développer les agricultures des pays membres. C’est l’une des politiques les plus importantes de l’UE. En fait, c’est près de 40 % de son budget global.
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Maintenant que l’on sait cela, on peut s’intéresser à la destination de cette enveloppe géante. La majorité de ce budget est convertie en subventions délivrées directement aux agriculteurs. Jusqu’alors, les éleveurs de taureaux en bénéficiaient, et ce même lorsque ces élevages étaient liés à la tauromachie.
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Toutefois, jeudi 22 octobre, le Parlement européen a voté un “un amendement pour empêcher que les financements de la PAC puissent contribuer aux activités liées à la tauromachie”, comme le rapporte Courrier international, qui a repéré l’information dans les colonnes du journal El Pais.
Selon le quotidien espagnol, ces élevages ont reçu quelque 430 millions d’euros de fonds agricoles communautaires depuis 2002.
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Certains pays pourraient s’y opposer
Porté par le député portugais Francisco Guerreiro, l’amendement a été voté à 335 voix contre 297, avec 60 abstentions. C’est grâce au groupe des Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE) , auquel il appartient, et à la gauche européenne qu’un tel amendement a pu être voté.
“Le Parlement européen ne soutient pas la tauromachie et ne veut pas financer une activité d’élevage directement ou indirectement liée à la tauromachie”, a commenté l’eurodéputé Florent Marcellesi, confiant.
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Pourtant, ce n’est pas la première fois que le Parlement européen vote la suppression du financement communautaire des activités liées à la tauromachie. El Pais évoque un précédent en 2015. Le Parlement européen avait voté un amendement similaire, au motif que des activités impliquant la mort d’un taureau constituaient une violation de la Convention européenne pour la protection des animaux dans les élevages. En vain.
Le hic, c’est que pour être voté, cet amendement doit être approuvé par le Conseil de l’Union européenne, dont certains membres pourraient ne pas voir la mesure d’un très bon œil.
Pour rappel, les corridas se tiennent encore dans trois pays en Europe : la France, l’Espagne et le Portugal.
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