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Les Palaos est un spot de plongée idéal : sable fin, eau bleue turquoise… Pour qu’il le reste, cet archipel du Pacifique va interdire la crème solaire afin de protéger ses récifs coralliens. Alors que son président Tommy Remengesau participait à une conférence sur les océans, il a annoncé cette nouvelle mesure. Récemment, Hawaï a pris la même décision. Son gouverneur, David Ige, a justifié :
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“L’environnement naturel d’Hawaï constitue le fondement de notre mode de vie. Pourtant, l’environnement naturel d’Hawaï est menacé.”
La mesure entrera en vigueur en 2021 à Hawaï. Aux Palaos, ce sera dès 2020. “Toute personne important ou revendant des crèmes solaires sera [alors] passible d’une amende de 1 000 dollars”, rapporte Le Monde.
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Chaque année, ce sont pas moins de 25 000 tonnes de crèmes solaires qui sont déversées dans les océans. Deux types de filtres ultraviolets sont utilisés pour leur fabrication, les filtres chimiques et les filtres minéraux, ceux qui sont utilisés dans les crèmes dites “bio”.
Un État engagé, où l’on promet de “marcher avec légèreté”
Les filtres chimiques utilisés en masse dans la plupart des crèmes en vente sur le marché sont régulièrement pointés du doigt. Difficiles à éliminer, même par les stations d’épuration, ils pollueraient l’eau, accéléreraient le blanchissement du corail et agiraient même comme des perturbateurs endocriniens.
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Pour faire face à l’augmentation exponentielle du tourisme, qui a atteint 70 % en 2016, et protéger son territoire contre les menaces qui pèsent sur la biodiversité, depuis décembre 2017 les touristes sont forcés par les Palaos de prêter serment de préserver ce bout de paradis s’ils souhaitent y passer des vacances.
Ce serment, sur lequel figurent des promesses telles que “je vous fais le serment comme invité de protéger et préserver votre magnifique archipel” ou “je promets de marcher avec légèreté, de me comporter avec bienveillance et d’explorer avec discernement”, est tamponné sur le passeport des visiteurs.