Bill Nelson, l’administrateur de la Nasa, a déclaré au journal allemand Bild le 2 juillet dernier que Pékin pourrait “prendre le contrôle” de la Lune dans le cadre d’un programme militaire. Il alerte : “Nous devons être très inquiets que la Chine atterrisse sur la Lune et dise ‘c’est à nous maintenant et vous restez dehors’.”
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“La Chine est efficace. Mais la Chine est aussi efficace parce qu’elle vole les idées et la technologie des autres”, continue-t-il. Reuters évoque, pour justifier cette accusation, l’accélération du rythme de leur programme spatial au cours de la dernière décennie. Un programme qui cible principalement le satellite de la Terre.
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Le pays a effectué son premier alunissage sans équipage en 2013 et prévoit de lancer des fusées suffisamment puissantes pour envoyer des astronautes sur la Lune vers la fin de cette décennie.
La réponse des autorités chinoises ne s’est pas fait attendre
Deux jours plus tard, Zhao Lijian, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a accusé la Nasa de “campagne de diffamation contre les efforts spatiaux normaux et raisonnables de la Chine”, insistant sur la volonté d’une “construction d’un avenir partagé des nations dans l’espace”.
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Zhao Lijian critique : “Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace des États-Unis ignore les faits et parle de manière irresponsable de la Chine.”