“Au fur et à mesure de voir des ophtalmos, on a pu me diagnostiquer que j’avais la fameuse maladie NOHL, neuropathie optique héréditaire de Leber”, nous a expliqué Julien Secheyron, malvoyant. Il précise : “On ne sera jamais, avec cette maladie, aveugle, mais on sera très malvoyant.”
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Dans les deux mois qui ont suivi le diagnostic, il ne pouvait plus lire les textos, ne voyait plus son visage ni celui de sa femme, ne cuisinait plus par peur de se couper, etc. Après avoir pu bénéficier d’un traitement, il s’est rendu compte qu’il recouvrait la vue petit à petit.
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“À un moment, je vais traverser une rue que je connais très bien, à côté de chez moi, et en levant la tête, je vois le feu rouge”, nous a-t-il expliqué avant d’assurer qu’aujourd’hui, il voit un dixième à l’œil gauche et un demi-dixième à l’œil droit.
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