Lundi, Greta Thunberg, très émue, a prononcé un discours lors du sommet pour le climat organisé par l’ONU à New York. L’adolescente a pris la parole pour s’adresser directement aux dirigeants politiques : “Comment osez-vous ? Vous m’avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses”, a-t-elle lancé, visiblement très émue.
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La jeune fille, ainsi que 15 autres jeunes venus d’une dizaine de pays, a décidé de lancer une action juridique contre cinq pays – la France, l’Argentine, l’Allemagne, le Brésil et la Turquie – pour leur inaction en matière climatique.
Mardi, le président français était interrogé sur Europe 1. Invité à réagir aux propos de Greta Thunberg et à l’action engagée par la jeune fille, Emmanuel Macron a estimé “ne pas avoir le sentiment que la France bloque”, et déclaré à propos de son action : “Je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace.”
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Avant d’ajouter :
“Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles. Mais il faut qu’elles se concentrent maintenant sur ceux qui sont le plus loin, ceux qui essaient de bloquer.”
“Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer”, s’est-il ensuite défendu. Le chef de l’État a par la suite pointé du doigt “des positions très radicales” qui sont selon lui “de nature à antagoniser nos sociétés”.
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Hier, Emmanuel Macron avait déclaré au sujet des manifestations pour le climat : “Qu’ils aillent manifester en Pologne !”, estimant que la Pologne est “un pays qui bloque tout” en matière climatique. Des propos qui lui ont valu de nombreuses critiques.