Une élue républicaine coutumière des controverses, Marjorie Taylor Greene, s’est retrouvée mercredi 9 février tournée en dérision sur Internet pour avoir employé le mot “gaspacho” à la place de “Gestapo” afin de dénoncer la soi-disant méthode policière de la cheffe démocrate du Congrès, Nancy Pelosi.
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Dans une diatribe prononcée mardi soir sur la chaîne très conservatrice One America News, l’élue de l’État de Géorgie a assimilé la prison où sont détenus les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021 à un “goulag” et a dénoncé “la police gaspacho de Nancy Pelosi, qui espionne les membres du Congrès”.
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Cette confusion entre la police politique du Troisième Reich et le fameux potage espagnol de légumes servi glacé a fait la joie de multiples internautes et personnalités. Parmi ces dernières, le chef espagnol José Andrés, connu pour avoir popularisé les tapas aux États-Unis, a proposé à la représentante républicaine de venir goûter un verre de gaspacho dans l’un de ses restaurants de Washington.
Marjorie Taylor Greene est familière des théories complotistes et a déjà été sanctionnée, notamment par le Congrès et par Twitter, pour des propos controversés. Elle avait notamment choqué en comparant le passeport vaccinal contre le Covid-19 à l’étoile jaune imposée aux juifs.
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Cette fois l’élue trumpiste a cependant pris les choses avec humour, sur le ton de l’autodérision : “Pas de soupe pour ceux qui espionnent illégalement les membres du Congrès, mais ils seront jetés au goulasch”, a-t-elle tweeté, en faisant un jeu de mots entre “goulag” et “goulasch”, une soupe hongroise très répandue en Europe centrale.
Konbini news avec AFP
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