Le Parlement grec a voté jeudi 4 novembre à l’unanimité la transformation de la maltraitance animale de simple délit en crime “passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison”, selon le texte de loi.
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Selon la loi votée jeudi, les personnes maltraitant les animaux devront également payer “une amende allant de 5 000 à 15 000 euros”. La peine d’emprisonnement minimale sera désormais d’un an.
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Par maltraitance, la loi entend “les empoisonnements, le fait de pendre, de brûler, de mutiler des animaux”.
Le ministre grec de l’Agriculture, Makis Voridis, qui a présenté le texte de loi, a salué depuis la tribune de l’Assemblée jeudi un “message fort lancé par le Parlement à la société”.
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Un chien pendu et émasculé
“La société ne peut plus admettre de tels actes”, a-t-il insisté, en évoquant deux récentes affaires qui ont choqué la Grèce.
Début octobre, à Héraklion, en Crète, un homme de 55 ans a pendu et émasculé un chien. Des photos avaient été diffusées sur les réseaux sociaux et dans les médias grecs. L’homme a été condamné à payer une amende de 30 000 euros.
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Quelques jours plus tard, dans une banlieue du Pirée, un grand port proche d’Athènes, un professeur de 54 ans a donné des coups de couteau et frappé un chien avec une barre de fer. La scène avait été filmée par un passant. Le procès de l’enseignant doit s’ouvrir vendredi.
D’après la police grecque, entre janvier et juin 2020, 2 644 signalements de maltraitance et 778 plaintes ont été enregistrés.