Un collectif de familles et proches de djihadistes Français a appelé mercredi le président réélu à rapatrier lors de son second mandat les enfants “prisonniers en Syrie” et “privés d’enfance dans des prisons à ciel ouvert”.
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Lors du débat télévisé de l’entre-deux-tours, le président-candidat avait affirmé que la protection de l’enfance serait au cœur des cinq années qui viennent. “Il est grand temps de changer de direction, et de donner à ces enfants, qui sont aussi des victimes de Daech, leur chance”, indique dans un communiqué le collectif Familles unies, association regroupant une grande partie des quelque 80 femmes de djihadistes et 200 enfants français retenus dans des camps dans le Nord-Est syrien.
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“Il est grand temps de leur accorder la protection que méritent tous les enfants”, “de se conformer à nos engagements internationaux, et de respecter notamment la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire”, poursuit le collectif.
Ces enfants sont des “victimes, reconnues comme telles par les Nations unies, l’Unicef ou la Croix-Rouge” et ils vivent “sans protection, sans soins appropriés, sans accès à l’éducation, sans espoir” dans des camps de déplacés sous contrôle kurde en Syrie. Ils sont “privés d’enfance dans des prisons à ciel ouvert”, insistent les familles. Depuis 2016, 126 enfants français sont revenus de Syrie ou d’Irak, la plupart en bas âge.
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Contrairement à ses voisins européens, dont l’Allemagne qui a rapatrié “une grande partie” des enfants, Paris maintient une politique de retours au compte-gouttes qui lui attire les foudres alors que les conditions de vie sur place sont “épouvantables”, selon l’ONU. Le 14 décembre 2021, une Française de 28 ans, diabétique, est morte, laissant orpheline une fillette de 6 ans.