Après les métropoles de Paris, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Rouen, Grenoble, Saint-Étienne, Montpellier et Toulouse, ce sont 38 départements et un territoire d’outre-mer, la Polynésie, qui devront se soumettre à un couvre-feu.
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C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, jeudi 22 octobre à 17 heures, en amont du point presse hebdomadaire du ministre de la Santé et des Solidarités Olivier Véran.
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Le but de ce couvre-feu est de limiter les regroupements amicaux et familiaux alors que le pays est en pleine période de vacances de la Toussaint.
“La deuxième vague est là“, a tranché le Premier ministre et elle progresse partout en Europe. Certains de nos voisins n’hésitent d’ailleurs pas à reconfiner leur population.
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C’est la progression de l’épidémie sur le territoire qui a poussé le gouvernement à prendre ses nouvelles mesures, qui entreront en vigueur vendredi à minuit, suivant les mêmes règles que dans les métropoles concernées depuis samedi dernier. Ce couvre-feu s’appliquera donc de 21 heures à 6 heures du matin pour six semaines.
46 millions de Français concernés
Dès ce “vendredi minuit”, il concernera donc 46 millions de Français, sur 54 départements plus la Polynésie.
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Ailleurs sur le territoire, il y a des mesures de restriction aussi, a rappelé le Premier ministre, comme pour ménager les frustrations. Jean Castex a rappelé que les potentiels bienfaits de ce couvre-feu ne seront visibles que dans une dizaine de jours.
Alors que dans certaines régions comme l’Île-de-France ou Auvergne-Rhône-Alpes les taux d’occupation en réanimation sont préoccupants, le Premier ministre a prévenu que “les semaines qui viennent seront dures“, avant de féliciter les Français pour avoir observé jusqu’ici, la règle du couvre-feu.
Seules 4 777 verbalisations ont été comptabilisées dans les métropoles concernées.
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“Il ne nous reste plus beaucoup de temps”, a averti Jean Castex, avant de rappeler qu’il n’écartait pas la possibilité de se tourner vers des “mesures plus dures”, sans toutefois mentionner directement un reconfinement.