Aux États-Unis, les centres anti-IVG (interruption volontaire de grossesse) sont légion. En Californie, ils avaient l’obligation d’informer leurs clientes de la possibilité de bénéficier d’une IVG dans des organismes subventionnés par l’État. La Cour suprême des États-Unis vient de statuer que cette loi est contraire à la Constitution, comme le rapporte Le Huffington Post.
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Selon la plus haute juridiction américaine, elle viole la liberté d’expression garantie par le Premier Amendement de la Constitution. La décision, adoptée mardi 26 juin à cinq contre quatre, constitue une victoire significative pour les anti-avortement, très actifs dans le pays.
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Environ 2 700 centres “anti-IVG” dans le pays
Pour convaincre les juges, ces “centres de crise de la grossesse”, gérés par des groupes chrétiens et conservateurs, ont avancé qu’ils fournissaient des services de santé recevables et que cela faisait partie de leur mission de détourner les femmes enceintes de l’avortement dans le cas d’une grossesse non désirée.
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Selon Le Huffington Post, il y aurait environ 2 700 centres de ce type à travers le pays, dont 200 en Californie qui n’hésitent pas à se faire passer pour des cliniques standards auprès de leurs clientes.
Depuis 2015, l’état du sud-ouest des États-Unis avait imposé à ces organismes privés “d’informer les femmes qu’elles pouvaient bénéficier d’une IVG ou d’une contraception gratuites ou à bas prix dans d’autres centres, subventionnés par l’État,” comme le rapporte Le Figaro.
Seulement, à cinq juges conservateurs contre quatre démocrates, l’affaire était quasiment jouée d’avance. Pour rappel, la Cour suprême des États-Unis avait légalisé l’avortement en 1973.
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