Sur certains campus universitaires chinois, on ne plaisante pas avec les relations amoureuses. Selon l’article du journal local chinois Fengmian Xinwen, relayé par Courrier international, plusieurs universités chinoises menacent de sanctions les étudiants qui auraient des relations sexuelles.
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L’article en question a depuis été retiré du site Web, où il avait été publié le 14 septembre dernier. Durant les quelques heures où il est resté en ligne, il a été lu environ “380 millions de fois sur le réseau social Weibo”, rapporte Courrier international. Il aurait également eu le temps d’engranger quelque 20 000 commentaires, toujours lisibles sur China Digital Times, une plateforme sino-américaine qui sauvegarde des informations censurées par les autorités chinoises.
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La règle, repérée par le journaliste de Fengmian Xinwen, figurerait dans une brochure distribuée aux “étudiants de troisième cycle de l’université de technologie de Dalian, dans la province du Liaoning”. Elle indique : “Ceux qui ont des relations sexuelles hors mariage pendant leurs études seront sanctionnés”, selon une traduction de Courrier international. À noter que, bien que la brochure soit encore distribuée aujourd’hui, le texte date de 2016, selon le journal Xinwen Chenbao.
D’autres universités dans le même cas
Par ailleurs, il semblerait que cette université ne soit pas la seule à disposer de ce genre de règlements. En épluchant les sites Internet d’une vingtaine de facultés, le journaliste de Fengmian Xinwen a remarqué que des sanctions comme celles-ci existent sur d’autres campus.
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Par exemple, les étudiants de l’université de Zhejiang pourraient être punis s’ils venaient à avoir des relations sexuelles hors mariage, celles-ci “ayant une influence négative”. Quant à leurs camarades de l’université normale de Huazhong à Wuhan, ils pourraient être sanctionnés s’ils passent une nuit avec une personne du sexe opposé, l’hébergent ou sont hébergés avec elle dans une chambre universitaire. De même s’ils vivent avec une personne du sexe opposé, dans le campus comme à l’extérieur. Pour les cas graves, une expulsion de l’université est même prévue, précise Courrier international.