Ou “information fallacieuse”, mais c’est plus long.
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Faute de traduction efficace, l’expression “fake news” s’est rapidement imposée dans la langue française. Estimant que l’utilisation de cet anglicisme avait assez duré, la Commission d’enrichissement de la langue française (CELF) a statué.
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Désormais il faut dire “infox” ou“information fallacieuse” pour “désigner une information mensongère ou délibérément biaisée répandue par exemple pour favoriser un parti politique au détriment d’un autre, pour entacher la réputation d’une personnalité ou d’une entreprise, ou encore pour contredire une vérité scientifique établie”, précise la commission dans une recommandation publiée jeudi 4 octobre au Journal officiel.
À noter que le mot “infox” est invariable – oui ça veut dire qu’il s’écrit pareil au pluriel. Il a été formé en accolant les mots “information” et “intoxication.”
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Ce néologisme a pour ambition de combattre la propagation de l’expression “fake news” pourtant déjà bien installée dans le langage courant. Toutefois, la CELF étant souple, elle autorise les termes existants comme “fausse nouvelle” ou “fausse information“, qui figurent déjà dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
“En tout état de cause”, la Commission d’enrichissement de la langue française “recommande l’emploi, au lieu de fake news, de l’un de ces termes, choisi en fonction du contexte”.
À noter que le gouvernement envisage toujours de légiférer sur la question. En janvier dernier le sociologue Gérald Bronner était venu défendre l’idée d’une loi sur les infox :
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