Après des mois de confinement et de crise sanitaire, les étudiants sont à la peine, même à Bali. Faute de “petits boulots” et d’économies, nombre d’entre eux se retrouvent aujourd’hui sans le sou pour payer leurs frais de scolarité. C’est ce qui a poussé une université de l’île indonésienne, la Venus One Tourism Academy, à revoir et assouplir son système d’inscription.
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Désormais, l’université acceptera les noix de coco comme frais de scolarité. “Initialement, le système de paiement des frais de scolarité se faisait en trois fois : le premier à 50 % [du total], le deuxième 20 % et le troisième 30 %, confie directeur de l’établissement, Wayan Pasek Adi Putra à Bali Puspa, un médial local. Face à la pandémie, nous avons adapté une politique plus flexible.”
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En parallèle des enseignements, l’université produit ainsi, depuis peu, de l’huile vierge de noix de coco afin d’aider les étudiants à pouvoir se scolariser malgré leurs faibles revenus. L’université accepte également les feuilles de moringa, tout comme les feuilles de gotu kola, une plante culinaire et médicinale, précise le directeur. L’huile de noix de coco et les feuilles seront, à terme, rassemblées pour produire du “savon à base de plantes” qui sera vendu sur le campus.
L’huile de noix de coco et les feuilles assorties seront combinées dans des “produits de savon à base de plantes”, qui peuvent être vendus sur le campus pour recueillir des fonds pour l’académie. Une initiative lucrative, donc, mais pas que. “C’est aussi un moyen de les éduquer afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles de leur propre environnement”, conclut Wayan Pasek.
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