À quoi ressemblerait une canicule en 2050 avec le dérèglement climatique ? Météo France a calculé les températures maximales du 13 août 2050 de trente villes de métropole, pour Le Parisien.
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Alors que les températures de Nice (32,6 °C) et de Brest (32,7 °C) seraient encore relativement supportables, celles de Bordeaux (42,7 °C), d’Orléans (42,8 °C), de Châteauroux (42,9 °C), de Lille (43 °C) ou de Paris (44,1 °C) le seraient beaucoup moins.
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“Dans l’état actuel de la science, en 2050 une vague de chaleur sera de 1,2 à 1,5 °C plus chaude que celle que nous venons de connaître, selon le scénario ‘laisser faire’ du GIEC [Groupement intergouvernemental d’experts sur le climat]“, indique Météo France sur Twitter.
La simulation, validée par les scientifiques, s’appuie sur la canicule de juillet 2019, la deuxième plus importante enregistrée en France.
“Nous n’avons pas voulu nous baser sur la canicule de 2003, car les modèles nous montrent qu’en 2050, un épisode de ce type restera exceptionnel en intensité et en durée“, explique Christine Berne, climatologue à Météo France, sur le site du Parisien.
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