Tout le lexique à connaître pour le match NBA à Paris

Publié le par Damien Garcia,

© Unsplash – Joshua Hoehne

Après cet article, vous comprendrez (presque) tout d’un match NBA.

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Jeudi 11 janvier, la NBA revient à Paris, avec une affiche alléchante : Brooklyn Nets-Cleveland Cavaliers. C’est diffusé à 20 heures sur BeIn Sports mais aussi en clair sur Canal+, alors pas d’excuses pour rater le match. Histoire de vous préparer au mieux à la rencontre, mais surtout à George Eddy, notre commentateur franco-américain préféré amateur d’anglicismes, on vous a concocté un petit lexique de mots à connaître pour tout comprendre au match. Avec ça, la NBA n’aura plus aucun secret pour vous.

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– A

Air ball : c’est un tir manqué qui ne touche ni la planche ni l’arceau. C’est la honte, quoi.

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Alley-oop : c’est une passe qui est reprise en l’air pour dunker.

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And one : quand un joueur subit une faute pendant un tir converti, il reçoit un lancer franc en plus du panier qu’il a marqué, ce qui lui permet de marquer un point supplémentaire, d’où le “And one”.

– B

Back-to-back : le terme est plus souvent utilisé pour qualifier une équipe qui gagne le titre de champion NBA deux années consécutives. C’est aussi une expression employée quand une équipe enchaîne deux rencontres en deux jours.

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(Être dans le) Bonus : dès qu’une équipe cumule cinq fautes dans un quart-temps, toute faute défensive supplémentaire envoie directement le joueur adverse sur la ligne des lancers francs. L’équipe est alors dans le bonus.

Block/contre : c’est l’action de bloquer ou détourner le ballon pendant le tir d’un joueur. C’est assez humiliant.

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Buzzer : une possession dure vingt-quatre secondes, et le “buzzer” est une sonnerie qui en signifie la fin. Un shoot au buzzer ou un buzzer beater, c’est un tir effectué dans les dernières secondes de la possession, durant lequel la sonnerie retentit.

Brique : c’est quand un joueur ajuste très mal son tir et touche un coin de la planche plutôt que l’arceau. On dit alors qu’il a jeté une brique.

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– C

Catch and shoot : littéralement traduit par “attraper et tirer”, c’est quand un joueur attrape la balle et enchaîne sur un tir sans même la faire rebondir.

Challenge : comme au tennis, si un joueur ou coach estime que l’arbitre s’est trompé, il peut demander un “challenge”. L’équivalent de la VAR au football.

Crossover : le dribble le plus populaire du basketball. Il s’agit de feinter le défenseur en changeant rapidement le ballon de main pour changer de direction.

Clutch : on qualifie souvent un joueur de clutch quand il est décisif et marque des points cruciaux dans les derniers instants du match.

– D

Dagger : littéralement un coup de poignard, c’est un tir décisif qui crucifie les adversaires.

Double-double/Triple-double : un double-double, c’est quand un joueur affiche deux lignes de statistiques à 10 unités ou plus (15 points et 10 rebonds, par exemple). Un triple-double, c’est quand il s’agit de trois lignes de statistiques à 10 unités ou plus (23 points, 11 rebonds, 10 passes, par exemple). Une performance plus que respectable.

Dunker : c’est quand un joueur claque la balle dans le panier depuis le dessus.

– E

Écran : c’est une technique qui consiste à se placer à côté d’un défenseur pour lui bloquer le passage et permettre au porteur de la balle de passer.

– F

Floater : c’est un tir en cloche à une main, qui s’effectue proche du panier et permet au petit joueur de passer au-dessus de grands défenseurs. Tony Parker en était le spécialiste.

– I

In-n-out : c’est quand la balle entre à moitié dans le panier puis ressort. Dans ce cas-là, le panier ne compte pas et le jeu continue.

– L

Lancer franc/Free Throw : c’est un tir sans opposition, effectué derrière la ligne des lancers francs, qui ne rapporte qu’un point. Il est accordé à un joueur victime d’une faute.

Lay-up : c’est l’action de sauter et déposer la balle délicatement dans le panier.

– M

Marcher/Travel : c’est quand un joueur effectue plus de deux pas sans dribbler, ce qui est interdit et sanctionné par les arbitres. Dans ce cas-là, la balle est rendue aux adversaires.

Meneur : souvent plus petit que les autres joueurs, c’est le chef d’orchestre de l’équipe, celui qui distribue les ballons.

Money time : c’est l’instant du match où tout se joue, lorsque chaque possession devient cruciale.

– O

Overtime : pas de match nul au basketball. Il s’agit des prolongations.

– P

Pivot : c’est le grand de l’équipe. Historiquement, il est souvent sous le panier, prêt à récupérer les ballons.

– Q

Quart-temps : un match est composé de quatre quart-temps de douze minutes, la mi-temps se trouvant après le deuxième.

– R

Rebond : c’est l’action de récupérer la balle après un tir manqué.

Raquette/Peinture : c’est la zone recouverte de peinture sous le panier, là où on trouve généralement les pivots.

Rookie : c’est un joueur débutant dans la ligue.

– S

Small ball : c’est un style de jeu qui consiste à évoluer avec des joueurs de petite taille, pour tirer avantage de leur vivacité.

Step-back : c’est un pas de côté rapide qui permet à un joueur de créer une distance avec son défenseur, lui offrant l’espace pour tirer.

Swish : c’est le son que fait la balle lorsqu’elle entre dans les filets sans toucher l’arceau.

– T

Timeout : c’est un temps mort, une pause dans le match. Chaque équipe en possède sept.

Trashtalking : l’essence même du basketball. C’est le fait de chambrer son adversaire pour lui faire perdre patience.