L’an dernier, je m’étais fixé mon plus grand défi sportif : réaliser 300 séances de sport sur une année civile – spoiler : je n’ai pas réussi, mais j’en parlerai une autre fois. L’un des points d’étape de ce challenge était de courir le semi-marathon de Paris. Après un peu moins de huit semaines d’entraînement intensif, j’avalais les 21,097 kilomètres de la course en un peu plus de deux heures et demie. L’objectif était de la finir et il a été atteint, c’est le principal.
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Le gegenpressing de Jürgen Klopp
Le lendemain, je réalise vraiment ce que j’ai accompli et je suis submergé d’une incroyable sensation de bonheur, que je me sens obligé de partager avec mon entourage. Ce faisant, je me transforme sans trop m’en rendre compte en VRP non rémunéré pour le semi-marathon de Paris. J’incite fortement les membres de mon entourage à le courir l’an prochain. Un pressing digne du Liverpool de Jürgen Klopp auquel personne n’échappe.
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Un par un, ils tombent dans les mailles du filet. Ma belle-sœur est la première à se laisser convaincre. Dès l’automne, elle s’inscrit à son premier… semi-marathon, qu’elle termine avec un temps canon, avant d’enchaîner avec un 10 kilomètres un mois plus tard et donc le semi-marathon de Paris le 3 mars prochain. Sa sœur, mon épouse, suit le mouvement, elle qui avait loupé la course parisienne l’an dernier à cause d’une blessure.
Les amis de mes amis sont mes amis
J’arrive aussi à motiver mon petit frère, sa compagne et une de mes petites sœurs, pour qui ce sera une grande première. Un de mes amis, qui avait terminé le semi de Paris en PLS l’an dernier et jurait ne plus s’aventurer dans ce genre de “bourbier“, rempile, tout comme ma collègue qui avait couvert l’événement deux ans plus tôt. Le mouvement est lancé.
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À leur tour, celles et ceux que j’ai réussi à convaincre le font avec leurs proches. Si bien qu’au semi-marathon de Paris, nous serons une douzaine sur la ligne de départ. Plus on est de fous, plus on rit moins on souffre.