Sur le site de la Concorde, qui accueillera les sports urbains pendant les Jeux olympiques de Paris cet été, l’offre de restauration proposée au public sera uniquement végétarienne, une “première” dans l’histoire des Jeux, ont annoncé les organisateurs. “Les Jeux sont une occasion unique de montrer qu’un autre modèle est possible”, a souligné Philipp Würz, responsable restauration au comité d’organisation des JO, lors d’une présentation à la presse des recettes qui seront servies aux athlètes et au public par Sodexo Live.
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L’emblématique place parisienne accueillera les épreuves de quatre sports dits urbains (BMX freestyle, basket à trois, breaking et skateboard) du 27 juillet au 10 août. “On a voulu pousser le curseur le plus loin possible”, a indiqué M. Würz à l’AFP, expliquant que l’une des recettes qui seront proposées sur le site de la Concorde, le hot-dog végétarien, avait été préférée au burger de bœuf par le public lors d’une épreuve-test de VTT à Élancourt organisée fin septembre. “On veut montrer qu’on peut proposer des recettes gourmandes sans viande, sans être dans la caricature d’un remplacement de la viande”, explique le responsable, pour qui “cette décision est l’aboutissement de 4 ans de travail”.
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Salade de pâtes, croque-monsieur végétarien, falafels de betteraves… Une quinzaine de recettes végétariennes ont été mises au point par les chefs de Sodexo Live, qui gère, outre la restauration du village des athlètes, l’offre de repas sur 14 sites de compétition. La saucisse végétale a été travaillée “sur une base de pommes, pommes de terre et pois”, selon Stéphane Chicheri, chef exécutif de Sodexo Live, qui a promis des recettes “gourmandes et roboratives”.
Les prix de l’offre végétarienne ne sont pas encore finalisés mais ils seront similaires aux prix proposés au cours d’autres événements internationaux à Paris, selon M. Würz, mentionnant une fourchette de base “entre 6 et 10 euros”. Les athlètes auront en revanche accès à une offre avec viande s’ils le souhaitent. La restauration est un levier important pour “verdir” les Jeux, avec l’objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des 13 millions de repas qui seront servis pendant les compétitions (JO et Paralympiques), d’utiliser 80 % de produits d’origine française, de proposer 60 % de recettes végétales au grand public et 50 % aux volontaires, personnels et médias.
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