Dans un week-end très chargé en grosses affiches footballistiques, il en est une, et peut-être la plus attendue et impressionnante, que personne n’a pu voir en France. Celle-ci opposait l’Inter de Milan et la Juventus, tous deux favoris pour le titre de champion, à San Siro (Milan), et s’est distinguée par une avalanche de buts, un scénario à suspense, et un score de parité aussi logique que surprenant : quatre buts partout.
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Mais pourquoi n’avons-nous pas eu la chance, en France, de pouvoir regarder et profiter de ce derby italien ? La raison est simple : la Serie A n’a toujours pas trouvé de diffuseur en France et doit se contenter d’attendre un accord qui semble aujourd’hui de plus en plus impossible. La Ligue de football italienne parle même de négociations “à l’arrêt total”.
Il est aujourd’hui difficile de bien comprendre la nature de cette affaire, qui frustre chaque semaine un peu plus les supporters français de la Juventus, de l’Inter, de Naples ou de n’importe quel autre club italien. Si beIN SPORTS, ancien diffuseur de la Serie A, botte en touche, laissant penser que les droits télévisés de ce championnat ne seraient plus leur priorité, d’autres avancent un prix trop élevé associé à un désintérêt croissant pour la Serie A.
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Mais ce dernier argument reste difficile à entendre face au nouveau souffle européen des clubs italiens, aux enjeux totalement relancés autour du titre de champion – après une longue hégémonie de la Juventus –… et surtout au nombre important de joueurs internationaux français qui évoluent de l’autre côté des Alpes.
En effet, comment croire et comprendre le désintérêt de diffuseurs pour un championnat qui héberge autant de joueurs français, et pas des moindres : Mike Maignan, Marcus Thuram, Théo Hernandez, Benjamin Pavard, Florian Thauvin, Khéphren Thuram ?