La Fashion Week de Paris vient à peine de fermer ses portes que l’heure est déjà au bilan : qui a fait quoi, avec qui et de quelle manière fashionably iconique ? Et un défilé qui fait tout le temps parler est celui de Rick Owens.
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Richard Saturnino Owens est né dans la chaleur californienne mais il est plus proche de l’univers de Mad Max que de celui de Tommy Hilfiger et de Ralph Lauren. Très loin de l’idée qu’on se fait de l’American Dream, Rick Owens pourrait être le designer préféré de nos cauchemars. Surtout de ceux qui ne nous font plus peur, parce qu’on y a créé notre propre univers où on peut être férocement nous-mêmes et embrasser nos côtés les plus sombres, vulnérables et parfois monstrueusement bizarres. Même si on ne le comprend pas toujours, le monde de Rick Owens nous enivre et nous inspire. Et vous savez ce qui nous fascine encore plus ? Le power couple qu’il forme avec sa femme et muse de toujours, Michèle Lamy.
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Michèle Lamy est née dans le Jura en 1944 et a grandi entourée d’artistes et de révolutionnaires. Bien évidemment, ça a aiguisé son sens de la curiosité et son amour de la liberté. Dans sa longue vie tumultueuse et passionnante, elle fut avocate, puis danseuse de cabaret, elle a ouvert deux restaurants, a déménagé à l’autre bout du monde et a lancé Lamy, une ligne de vêtements pour laquelle elle engage un certain Rick Owens comme modéliste.
Elle fait quoi, du coup, Michèle ?
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En plus d’être muse à plein temps, elle est mécène, productrice, modèle, performeuse, et elle s’occupe de la conception des meubles, bijoux et autres projets architecturaux pour la marque Rick Owens. Rien que ça.
Mais c’est quoi, son style ?
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Noir, sensuel, expérimental, énigmatique, futuriste, ombrageux et gothique. Son allure est tellement sombre que certains récitent des versets bibliques de protection dans ses commentaires Instagram et d’autres la prennent pour une véritable sorcière. Mais pour nous, Michèle Lamy est l’incarnation parisienne de la liberté, celle d’agir, de vivre et de résonner en faisant fi des conventions sociétales exiguës. J’existe comme je l’entends, donc je suis.
On lui vole quoi ?
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- Son smokey eye baveux
- Ses doigts recouverts d’encre noire et de grosses bagues en argent
- Sa collection de boots à clous compensées
- Son amour des mini-doudounes bien fluffy
- Ses superpositions de matières et de formes
- Ses bracelets gigantesques qu’elle a dénichés au marché de Portobello Road
- Ses secrets pour un mariage heureux : “Love. Respect. Confidence. Success. Fun.“