Pendant longtemps, ma vision du football américain se résumait à des films et séries, un poste stylé, celui de quarterback, et des bruits de casques et de protections qui s’entrechoquent. J’avais bien quelques amis au lycée qui le pratiquaient et tentaient de m’enrôler en me faisant miroiter une fructueuse carrière de running back mais, malgré la tentation d’apparaître “swag” (j’ai 34 ans) avec tout l’équipement du footballeur, je n’ai jamais sauté le pas, faute d’engouement pour cette discipline. Pourtant, 15 ans plus tard, je n’ai raté aucun Super Bowl depuis 2020 et ma passion pour le “foot US” ne cesse de croître.
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Grand fan de NBA, mon fil Instagram est rempli de publications de médias sportifs américains. Par la force des choses, je n’échappe pas aux contenus sur la NFL. Les noms des joueurs et des équipes me deviennent familiers, les vainqueurs du Super Bowl, les scandales de la ligue et les matches mémorables aussi. En parallèle, une série comme Last Chance U, un voyage aux États-Unis et trois rencontres vues au stade, dont le dernier à Londres entre les Bears et les Jaguars, finissent de façonner ma culture du ballon ovale. Une trajectoire similaire à celle d’Antoine Griezmann, lui aussi devenu un mordu du sport roi au pays de l’Oncle Sam.
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Le meilleur sport du monde ?
D’un point de vue sportif, une fois que j’ai assimilé les règles assez simples de ce jeu de gagne-terrain, j’ai eu la vision : ce sport est juste incroyable. Certains en parlent comme le meilleur du monde et il se pourrait bien que d’ici quelques années, je me range à leur avis. On peut reprocher aux Américains d’être autocentrés et de se prendre pour les rois du monde, mais avec le “foot US”, ils ont créé l’alliance parfaite entre sport et le divertissement. Les States, en somme.
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En tant que spectateur, c’est un plaisir à regarder car chaque séquence de jeu est importante, aussi bien pour la défense que pour l’attaque, et peut déboucher sur un touchdown. Oui, elles sont entrecoupées de beaucoup de pauses (encore que), mais entre les phases de possessions stériles qui nous font décrocher de notre écran, comme c’est de plus en plus le cas dans le football de chez nous, et la recherche constante de l’action décisive outre-Atlantique, on penche davantage pour le second sport.
Si on ajoute à cela la dimension pop culture de la plus grande ligue au monde, la NFL, avec les concerts de la mi-temps, l’engouement des stars ou encore les spots publicitaire, on obtient peut-être ce qui se fait de mieux en matière de sport.