On sait (enfin) qui seront les porte-drapeaux de la délégation française à la cérémonie d’ouverture des JO

Publié le par Konbini avec AFP,

© Paris 2024

Le suspense était devenu insoutenable.

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La discobole Mélina Robert-Michon et le nageur Florent Manaudou seront les porte-drapeaux de la délégation française à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris le 26 juillet, un choix attendu et annoncé jeudi par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

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Mélina Robert-Michon, vice-championne olympique à Rio en 2016, et Florent Manaudou, quadruple médaillé olympique dont l’or en 2012, ont été choisis après un vote des athlètes sélectionnés pour les JO, selon le quotidien Le Parisien qui a révélé l’information.

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Dans un communiqué, le CNOSF a également dévoilé le binôme des porte-drapeaux pour les Jeux paralympiques, qui s’ouvrent le 28 août. Il sera composé de la championne de para athlétisme Nantenin Keïta, 39 ans, médaillée à Pékin 2008 (bronze sur 400 m et argent sur 200 m), Londres 2012 (bronze sur 100 m) et Rio 2016 (l’or du 400 m), et d’Alexis Hanquinquant, 38 ans et médaillé d’or à Tokyo en 2021 en triathlon pour sa première participation à des Jeux paralympiques.

Mélina Robert-Michon, qui fêtera ses 45 ans le 18 juillet, participera à Paris à ses septièmes JO, 24 ans après ses premiers. La lanceuse de disque, qui va honorer sa 70e sélection en équipe de France, est devenue un pilier de l’athlétisme français et s’était imposée comme candidate logique pour porter le drapeau.

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“Ce même regard d’enfant”

“J’ai très, très envie de pouvoir porter le drapeau, de pouvoir représenter toute cette équipe de France. Je suis fière de me dire que ce sera peut-être moi”, avait-elle affirmé récemment à l’AFP. De Sydney 2000 à Paris 2024, elle a côtoyé plusieurs générations d’athlètes. “Je prépare mes septièmes JO mais il y en a pour qui ce seront les premiers et pourtant, on a tous ce même regard d’enfant sur cet événement parce que c’est quelque chose de fort”, a-t-elle expliqué.

Parmi les 90 athlètes de l’équipe de France olympique d’athlétisme, elle est aussi la seule à avoir déjà foulé la piste du Stade de France en compétition, d’abord lors des Mondiaux de 2003 puis lors de meetings internationaux qui s’y sont longtemps tenus tous les ans.

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Âgé de 33 ans, Florent Manaudou s’apprête pour sa part à disputer à Paris ses quatrièmes Jeux olympiques. Dans l’ombre de sa sœur Laure, éternelle égérie de la natation française, il s’est fait un prénom en devenant à la surprise générale champion olympique du 50 m nage libre à Londres en 2012, à 21 ans, et un an seulement après sa première sélection en Bleu.

Porteurs de flamme

Quatre ans plus tard, les JO de Rio ne lui sourient pas autant qu’il l’espérait : il doit se contenter de l’argent sur le 50 m libre, dont il était le grand favori, et glane une médaille du même métal avec le relais 4×100 m.

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Rattrapé par l’usure du quotidien d’un nageur de haut niveau, il a alors décidé de quitter les bassins pour se mettre au handball avec Aix-en-Provence. Avant de se lancer un défi fou au printemps 2019 : replonger, à quinze mois des JO 2020, finalement reportés d’un an à cause de la pandémie de Covid-19, avec l’ambition folle de reconquérir une médaille olympique.

Pari réussi ! Neuf ans après son sacre olympique surprise, Manaudou s’est paré d’argent aux Jeux de Tokyo, moins de deux ans et demi après son retour à la natation. Le nageur a remporté une médaille à chacune de ses participations olympiques et il briguera à Paris une quatrième médaille individuelle sur sa course de prédilection.

Il a également eu l’honneur d’être le premier porteur de la flamme olympique en France à son arrivée le 8 mai à Marseille. Il l’avait ensuite passée à Nantenin Keïta, 39 ans, la fille du célèbre musicien malien Salif Keïta et ambassadrice des droits des personnes atteintes d’albinisme.

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À 38 ans, Alexis Hanquinquant, champion du monde six fois consécutives de para triathlon, figure comme le grand favori à sa propre succession lors de la course prévue début septembre.