Les compétitions internationales sont toujours l’occasion de découvrir des joueurs bien nuls, bien D2 allemande, qui se transcendent et deviennent CR7 prime le temps d’une compétition. Puis, une fois à l’abri, achetés environ 30 millions d’euros par un club européen, ils redeviennent nuls. Bon, il y a quelques exceptions, comme James Rodríguez, Renato Sanches, ou encore Aleksandr Golovin (non, Guillermo Ochoa n’est pas un grand gardien hors Coupe du monde).
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Cette édition de l’Euro est certes décevante, mais elle ne déroge pas à la règle pour autant. Et étonnamment, les joueurs qui se distinguent ont un point commun, ils jouent à… Bologne, et ça, certains twittos l’ont bien remarqué.
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Ne vous méprenez pas, Bologne a terminé cinquième de Serie A cette saison et la bonne dynamique se ressent à l’Euro. En Suisse par exemple, Dan Ndoye, Michel Aebischer et Remo Freuler, trois joueurs que je ne connaissais personnellement pas (non, je ne suis pas fou au point de regarder les matches de Bologne en Serie A), sont à l’origine du succès de la Nati et tous les trois évoluent à Bologne.
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On pense également à l’attaquant de l’Autriche, Marko Arnautovic, ou encore Riccardo Calafiori (à qui pour le coup on ne pense plus vu qu’il s’est fait sortir par la Suisse). Pologne, Italie, Suisse, Pays-Bas, Croatie, Autriche. Bologne est partout. Ce qu’il faut retenir donc, c’est que même si l’Italie est éliminée, elle a encore une chance de remporter l’Euro par procuration. Indirectement, le Paris Saint-Germain aussi, puisque Bologne était entraîné par la légende du club, Thiago Motta. Le club de la capitale est donc peut-être sur le point de remporter sa première grande compétition européenne et ça, c’est le football.