Qu’on se le dise : je ne suis vraiment pas de celles qui vont à la salle trois fois par semaine et préparent tous les matins leurs propres smoothies protéinés. À l’inverse, j’ai même usé des meilleurs stratagèmes pour éviter des cours d’EPS au collège et/ou au lycée (true story, j’ai déjà inventé une allergie à la matière des tatamis en cours de lutte, mais ça, c’est une autre histoire). Je vous rassure, je cours tout de même de temps en temps. J’ai aussi un vélo d’appartement. C’est chic, je sais. Mais toujours pas assez pour maintenir en forme et compenser mes 3,5 fast-foods par semaine, au bas mot. Par flemme de rejoindre un programme plus classique et par envie de faire mon intéressante, j’ai donc décidé de m’essayer aux vélos du turfu, aussi appelés “vélos infrarouges”.
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En l’occurrence, je suis allée à Astra Body, dans le 8e. Je ne saurais vous dire si c’est le meilleur endroit à Paris, n’en ayant pas tenté d’autres mais c’était, en tout cas, le lieu qui proposait les meilleurs tarifs ! Le concept ? Faire du vélo d’appart mais… allongé. À partir du bassin, votre corps est dans une machine bien bruyante bien Blade Runner vibes qui associe luminothérapie, infrarouge et surtout une température élevée à 50 degrés ! Pour ne rien arranger, il est vivement conseillé de porter un pantalon de sudation et de mettre une bonne dose de crème contre la cellulite (tout est fourni sur place). La promesse ? Brûler en seulement 40 minutes environ 1 300 calories. Dans la mesure où j’en perds en général 400 chez moi en une heure, forcément, c’est alléchant.
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L’impression d’être un Grotadmorv tout en sueur
La première séance fut étrange, forcément. L’impression d’être Thomas Pesquet (le vrai, pas la version Pierre Niney dans LOL) qui se prépare avant sa prochaine mission. La machine est équipée d’un écran qui propose tout ce qu’il faut en applications : YouTube, Netflix, des voyages virtuels et j’en passe. J’opte pour la dernière saison de You (pas ouf d’ailleurs, vous ne trouvez pas ?) et c’est parti. Le début me semble easy, notamment grâce au système d’aspiration qui vous “tire” inexorablement vers le centre de la machine. Contrairement à l’aquabike, que j’avais aussi essayé, je ne me sens pas spécialement lourde, mais au contraire très légère.
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En seulement cinq minutes, j’ai déjà perdu une bonne centaine de calories. Confiante, je pédale légèrement plus vite (j’ai demandé une faible résistance ne cherchant pas à me muscler les mollets) et les choses deviennent plus intenses 20 minutes plus tard. La chaleur se fait ressentir, la fatigue aussi. Je n’ai jamais autant transpiré de ma petite vie, les mains sont moites, le front dégouline, le dos est collé au siège. De temps à autre, je croise mon reflet dans l’écran et le résultat n’est pas beau à voir, je ressemble à une version du Pokémon Grotadmorv, tout en sueur. Mais ça en valait la peine : 1 500 calories éliminées.
Convaincue et un peu iencli sur les bords, j’ai pris un pack et y suis retournée sept autres fois depuis. Ma pudeur m’empêche de vous dévoiler un avant/après, il faudra donc me croire sur parole : je constate une nette différence au niveau de la peau, plus lisse seulement au bout de quelques séances. Je rentre à nouveau dans certains pantalons dont j’avais oublié l’existence. Bref, cette technologie fonctionne… et j’ai envie de dire, au regard du prix, encore heureux ! Car forcément, qui dit vélo un peu high-tech, dit moula. La séance de 40 minutes est à 45 euros, 35 euros pour les étudiants. Mais si vous êtes tenté·e et venez de notre part, vous aurez (peut-être) une petite ristourne, avec un peu de chance.
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