On a testé Le Cornichon, le bistrot rétro dont tout le monde parle

Publié le par Robin Panfili,

© Konbini

Une ellipse temporelle vers le temps des bistrots de quartier et des tables en Formica.

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Retour vers le futur, à moins que cela soit le contraire ? Dans tous les cas, bienvenue au Cornichon, un nouveau spot très couru de la capitale qui, en quelques semaines seulement, est parvenu à rameuter les clients, les critiques positives et à construire un joli consensus dans la presse gastronomique. Alors, il fallait bien y aller à notre tour, pour voir ce que Le Cornichon a dans le ventre.

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Ouvert du petit matin jusqu’à 2 heures du matin, pour un café matinal, un repas sur le pouce à midi ou un dîner, on optera pour la fenêtre de la pause déj. En arrivant, la sensation de téléportation dans un bistrot-tabac d’antan est immédiate. Les meubles, le néon, la vaisselle, le comptoir, tout évoque ces lieux, un peu dans leur jus, devenus si rares aujourd’hui. De là à apparaître comme une réplique maladroite de cet univers ancien et aujourd’hui fantasmé ? Non, bien que l’idée d’un lieu spécialement pensé pour y ressembler ne soit toutefois jamais bien loin.

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À table, on débute avec une évidence : un œuf dur, à écaler soi-même, et à tremper dans une sauce tartare bien maîtrisée. On enchaîne avec une vraie trouvaille, et une claque de charcuterie que l’on n’avait pas reçue depuis bien longtemps : une terrine de foie, accompagnée d’un looooooong cornichon bien acide, bien pickles. Impeccable, avant de terminer la ronde des entrées avec une fraîche et réconfortante soupe au pistou, surmontée d’asperges vertes croquantes.

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À suivre : le plat signature de la maison, pas forcément le plus ancré dans son époque, un tournedos Rossini. Résultat des courses : une cuisson parfaite, des condiments tranchants et de bonnes frites fines à la graisse de bœuf – servies généreusement – pour saucer le tout. Si l’on a hâte de venir goûter la carte du soir, et le reste du semainier – pensées par Paul Henri (en salle) et le chef Bertrand Chauveau (passé par les tables étoilées de Toutain ou Piège) –, on ne boudera pas notre plaisir en goûtant, ce midi-là, aux pâtes aux asperges blanches.

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Enfin, pour le dessert, un flan (façon Flanby) qui, en un coup de cuillère, parviendra à vous faire retomber en enfance. Tout comme le flipper rétro qui trône dans la salle, comme dans tout bon vieux rade qui se respecte.

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On y va quand ? Le midi pour manger en vitesse (formule imbattable), le soir pour la carte des petites assiettes et des bons vins. En plus, le restaurant offre une grande terrasse pour voir et laisser le temps passer.

On réserve quelle table ? Sur les banquettes vertes ou même au comptoir, sur le pouce.

On commande quoi ? La soupe au pistou, sans hésiter, et le flan en dessert. Pour le reste, suivez votre instinct.

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On y croise qui ? Des gens du quartier, la fine fleur de la presse gastronomique et des gens bien habillés qui viennent s’encanailler dans un décor rétro.

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Le Cornichon
2, rue des Goncourt (Paris 11e)

Article rédigé dans le cadre d’une invitation presse.