Ce 20 septembre, c’est la journée nationale des transports publics. Beep boop le Navigo trop cher, on passe tous du temps (trop) dans nos chères lignes de métro pour venir au boulot. Alors, forcément, on s’est dit qu’on allait classer les lignes du beau réseau de la RATP.
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Vu l’engouement de notre équipe digne de l’orga d’un Secret Santa sur le doc partagé qui a servi à établir le palmarès, on se doute que ça va jaser. Mais attention, c’est un classement sur Internet, donc mollo sur les commentaires, et gardez le strapontin levé, y a de la place pour tout le monde. PS : on n’a pas mis les lignes bis, la légende dit que personne n’est jamais monté dedans.
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#14. La ligne 7
Horrible, longue, moche, la pire ligne de métro n’en déplaise à notre cher ancien collègue Zozo ; marre de l’attendre pendant 20 minutes un dimanche midi pour se retrouver en collé serré avec tout Paris ; tout le temps des problèmes, du colis abandonné à la très originale “altercation voyageur” (et on comprend que les gens s’embrouillent dans cette ligne tant elle te fait perdre ton humanité le long des 1 800 stations qu’elle parcourt en zig-zag).
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#13. La ligne 8
–“Machallah t’écris beaucoup” : c’est ce que disent les usagers de la ligne 8 quand ils voient son plan. Lente, longue et vieille, c’est la France de Giscard qui roule encore et, en 2023, c’est problématique. Seul point fort : ses chauffeurs sympathiques (mes collègues amoureux de la 8 m’ont obligé à écrire ça). Ils ne sont pas JUSTE sympathiques, ils sont GÉNÉREUX, DRÔLES, PÉDAGOGUES, HUMAINS tout simplement…
-Elle sauve un bon nombre de banlieusards, c’est la plus longue ligne du métro parisien et elle est un peu nulle comme la 7, MAIS ses chauffeurs sont incroyables, te font visiter les gares cachées
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-ET EN PLUS ELLE VA SUPER VITE (par rapport à sa longueur)
(ndlr : ce paragraphe était chaotique car écrit à 8 mains)
#12. La ligne 3
Elle sent un peu trop le formol des vieux de Levallois, mais elle passe par plein de stations pratiques.
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#11. La ligne 13
Sa réputation la précède, plus besoin d’expliquer pourquoi. Mais a-t-on besoin d’être toujours aussi dur avec elle alors que la 14 a réglé ses problèmes et que sa branche Sud est un régal ?
#10. La ligne 2
C’est la 6 du côté obscur car elle a au moins une partie extérieure. Elle a quelques noms de stations bien de gauche (enchaînement Stalingrad – Jaurès – Colonel Fabien) mais à 18 heures, collé à la sueur des gens, c’est un enfer : on a envie d’être de droite et de reprendre la voiture.
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#9. La ligne 12
Il y a clairement deux parties à cette ligne, le sud et le nord. Deux ambiances bien distinctes, deux moods bien différents donc forcément ça tombe dans le ventre mou du classement. Elle paraît toujours étrangement lente mais la sortie station Abbesses, c’est ton cardio du mois, même Kim K veut l’essayer.
#8. La ligne 11
Ils ont commencé à l’automatiser donc c’est mieux. On se sent encore un peu de gauche. Leurs nouveaux métros sont superbes, mais la place assise seule est trop étroite.
#7. La ligne 10
On devient subitement de droite quand on prend cette ligne mais on est de droite sans les avantages de confort : il y en a une toutes les 20 minutes le dimanche.
#6. La ligne 5
Qui n’aime pas admirer le coucher de soleil avec tout Paris à l’horizon, entre les stations Paris Austerlitz et Quai de la Rapée ?
#5. La ligne 4
Qui peut s’asseoir à la table de la 4 avec ses correspondances avec TOUTES les lignes de métro (les regular, les bis ne comptent pas), sa desserte de trois grandes gares, ses rames modernes, sa haute fréquence de passage, sa vitesse et sa traversée Nord-Sud de tout Paris, pas juste un bout de ville (cc la 11). La GOAT quand elle deviendra automatique. En attendant, c’est 5e.
#4. La ligne 9
Elle serait parfaite si on anéantissait à tout jamais tous les arrêts inutiles entre Porte de Saint Cloud et Trocadéro. Le temps de la prendre, on a fini toute la Recherche du temps perdu. Elle relie aussi les bourgeois de Boulogne aux bobos de Montreuil and i think it’s beautiful.
#3. La ligne 6
La Emily in Paris des lignes : chouette et chiante à la fois ; à fuir en temps de canicule, sauf si vous aimez voyager dans une boîte à sardines. Cette ligne a aussi une temporalité qui lui est propre : s’arrêter à Kléber, c’est la promesse de ne jamais savoir quand on repart. Mais bon, on voit la tour Eiffel alors ça compense (non).
#2. La ligne 1
La ligne des touristes, mais c’est un voyage qui a du charme, avec de très belles stations. Et on adore pister tous les prénoms écrits au plafond.
#1. La ligne 14
La GOAT des lignes de métro. Malgré sa légendaire odeur d’œuf pourri.
Avec la 14, t’as l’impression de vivre dans le futur. Mais genre un futur proche. 2026, pas plus.
PS : déso Donnia :
Article rédigé par de nombreuses mains différentes.