Notre guide de survie pour vous en sortir quand une personne vous met un tunnel

Publié le par François Faribeault,

Quelques astuces pour enfin voir la lumière.

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Le tunnel est ce moment où une personne, parfois une personne proche, souvent une personne inconnue, se met à activement vous parler sans vous laisser aucune chance de répondre ni de partir. Pour vous, il n’y a aucune issue, vous devez écouter cette personne qui déblatère pendant des heures. Comment faire alors pour s’échapper ? s’évader ? s’enfuir ? Heureusement, je suis là pour vous filer un coup de main et vous proposer quelques conseils de survie.

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Regarder ailleurs genre il se passe un truc de ouf

Aussi appelée la technique de la liane. Tel Tarzan, il vous faut trouver une liane à laquelle vous accrocher afin de vous envoler géographiquement du tunnel. Trouvez un événement, même anodin, et laissez-vous aspirer par lui. Oui, c’est clairement un manque de respect envers l’interlocuteur qui vous tunnelise, mais c’est la dure loi de la jungle.

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Faire semblant de regarder son téléphone

Ah, c’est votre téléphone qui vibre ? Non ? Vérifiez quand même au cas où, mais vérifiez bien, ouais. Votre regard ne doit pas quitter le téléphone. Au pire, répondez à un fake appel et fuyez, pauvre fou.

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Aller chercher un truc à boire et ne jamais revenir

Des phrases comme “Je vais me reprendre un cocktail” ou “Je vais me servir de l’eau au puits”, suivant l’époque où vous vivez, peuvent vous sortir de l’impasse sombre et bruyante qu’est le tunnel. Vous partez, vous vous resservez ou pas, on s’en fout, ce n’est qu’une excuse, et jamais, JAMAIS, vous ne revenez. Discutez avec d’autres personnes, faites le ménage, rentrez chez vous… On s’en gratte le coude, mais ne croisez plus le regard de votre bourreau.

Lui répondre en postillonnant (et puer de la gueule)

Cette astuce demande une préparation en amont. Ne vous brossez pas les dents, mangez une soupe à l’oignon, et discutez avec beaucoup de mots en “p” (le “p” fait postillonner). D’après des statistiques plus ou moins floues, seul 1 % des gens apprécient les haleines compliquées.

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Réduire la distance

Le but, c’est d’entrer dans la zone de confort de votre interlocuteur. Au fur et à mesure que la personne vous enfonce dans le tunnel, avancez subtilement vers elle, jusqu’à ce que vos nez se frôlent et que vous sentiez ses narines. Le taux de réussite est de 100 %.

Amener un ami dans la discussion puis partir

“Hey, Tim, viens écouter cette histoire, elle est folle !” Et hop ! Vous vous éclipsez comme le petit soleil que vous êtes.

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Refaire son lacet, pendant très longtemps

Vous vous penchez, vous défaites vos lacets, et vous les refaites trèèèèès lentement. Si vous avez des chaussures à scratch ou des sandales, coupez-vous les ongles (nécessite un coupe-ongles ou un couteau suisse). Certes, c’est dégueulasse, mais au moins, ça fait disparaître tout éventuel tunnel.

Dormir

Bon, si vous êtes en soirée ou à un événement mondain, dormir dans le salon n’est pas conseillé. Mais si vous êtes bloqué dans un train, alors le sommeil est votre meilleur ami. Si vous ne parvenez pas à dormir, perdez conscience.

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Accélérer et doubler par la voie de gauche

Ah non, ça, c’est quand on est dans un vrai tunnel.

Contre-attaquer avec un tunnel encore plus puissant

Vaincre le feu par le feu. Cette astuce est la moins utilisée et pour une bonne raison : elle comporte des risques pour le corps et l’esprit. Contre-attaquer un tunnel demande une détermination sans faille. Il faut être prêt à sortir un monologue sans fin sur un sujet qui vous tient à cœur mais qui endormirait n’importe qui d’autre. Il faut être prêt à ce que vous deveniez vous-même un tunnel, et je ne suis pas sûr que vous ayez le cran pour ça.

Maintenant, vous possédez un véritable éventail de techniques pour ne plus prendre de tunnel. Maintenant, il vous faut réfléchir à la suite. Maintenant, il faut vous demander ce que vous allez faire de tout ce temps libre. Car maintenant, l’avenir vous tend les bras.