J’écris cet article le jeudi 6 juillet 2023.
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Aujourd’hui, c’est la sixième étape du Tour de France, celle de Tarbes – Cauterets-Cambasque. C’est l’épreuve du Tourmalet, col immanquable quand on aime le cyclisme, d’autant plus que des Français comme Pinot, Bardet ou Alaphilippe peuvent s’échapper. Aussi, on risque d’avoir un duel entre les deux favoris, Tadej Pogačar et Jonas Vingegaard, qui promet. Et ça tombe bien, car le jeudi, je télétravaille. C’est donc le moment de mettre France 2 à la télé, afin de garder un œil sur l’action.
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La vraie force du Tour de France, c’est de happer le peu d’énergie qu’il nous reste pour en faire une bouillie de flemme thermostat 6 pendant trois bonnes heures. Ainsi, si au début de l’après-midi on peut parvenir un tant soit peu à travailler, on ne va pas se mentir, dès 15 h, c’est soit sieste, soit coma. Si j’avais été au bureau, il aurait été compliqué de laisser mon écran de travail de côté pour regarder le Tour de France. Au mieux, j’aurais pu mettre France 2 sur un discret deuxième écran. Mais en télétravail, ça roule à 130 km/h sur l’autoroute du Soleil à travers la diagonale du vide.
Je conçois que c’est paradoxal d’écrire un article pour signaler que je ne travaille pas, mais je sais que vous, lecteurs, lisez cet article au lieu de bosser. Et vous avez raison. D’ailleurs, Pogačar et Vingegaard viennent de partir seuls en tête ; les choses vont se corser, donc j’arrête d’écrire cet article.
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Allez, ciao, et bonne course à toutes et tous.