Mi-BDSM, mi-Kardashian, on a découvert des muscles inconnus en testant le TRX à l’incontournable Klay

Publié le par Konbini,

©️ E!

Et on n’arrive plus à marcher (mais pas à cause de pratiques sexuelles hardcore, rassurez-vous).

A voir aussi sur Konbini

Quand on a vu l’acronyme TRX sur le planning de Klay, on n’a pas hésité une seconde : “C’est le sport des Kardashian !”, avons-nous hurlé d’une seule voix. On n’a même pas pris la peine de savoir ce que voulait dire ces trois lettres ou même à quoi ça pouvait bien ressembler. On imaginait juste qu’il serait question de sangles, de cardio, de core gainé voire – peut-être – d’un peu de BDSM. Un choix audacieux pour une activité entre collègues mais, pourquoi pas, on vit pour le team building. Finalement, il n’y avait pas de kinks sexuels mais énormément de transpiration et de gens qui souffrent.

Publicité

Klay nous a donc invitées à participer à l’une de ses séances entre midi et deux. Comme on s’est senties un peu Kardashian, et qu’il pleuvait des cordes, on s’est dit qu’il fallait qu’on débarque en Uber Van. Mauvaise idée : on a eu 15 minutes de retard, mais on s’est dit, à la fin de la séance, que ce n’était pas plus mal vu l’effort physique que ça nous a demandé. Pour faire encore plus “Kardashian en retard au Met Gala”, ou au moins busy women, deux d’entre nous ont décidé de se changer… à l’arrière de ce van. Bon, on était en retard, pas vraiment le choix. La moitié du boulevard Sébastopol a dû voir un bout de notre culotte, bref.

Publicité

Revenons à nos moutons. Le TRX, ça veut dire “Total Resistance Exercise”, et initialement, ce n’était pas le sport préféré des stars mais celui… des forces spéciales américaines. Oui, oui. Pour la petite histoire, cet entraînement aurait vu le jour en 1977. Un certain Randy Hetrick, un militaire états-unien des forces marines déployées en Asie du Sud-Est, aurait eu l’envie de révolutionner ses pompes un peu chiantes. “Bingo : et si je faisais des pompes en suspension ?”, se serait-il dit, comme Newton quand la pomme lui est tombée sur la tête. Ni une ni deux, Randy s’est emparé d’une ceinture de jiu-jitsu et d’une sangle de parachute, et a commencé à pomper. De retour au pays après 14 ans, le militaire aurait démocratisé son invention et perfectionné ses équipements dans le gymnase de la Stanford University puis dans des clubs de sport privés de Californie.

Photo complètement contractuelle d’un cours de TRX. (©️ Klay/Agence Melchior)

Publicité

À l’issue d’un TRX, soyez sûr·e·s que vos cuissots auront chauffé, que vous vous découvrirez des pectoraux sous vos seins et que vous ne pourrez plus marcher le lendemain, car c’est un sport qui mobilise absolument toutes les parties de votre anatomie – oui, même celle-ci. Si on est avachi·e·s toute la journée devant un ordinateur, c’est aussi un très bon sport pour la posture, comme le pilates.

Tout le long de la séance, qui dure entre 45 minutes et une heure, un coach vous guide pour relever, abaisser et positionner les sangles qui vous feront souffrir. Votre corps finit par ne faire qu’un avec l’outil suspendu au plafond ; ces lianes deviendront des extensions de vos membres. Au début, il est un peu compliqué de piger comment démêler les harnais et le tissu, surtout si on manque de force dans les bras, mais on prend vite le pli.

Squats, gainage, abdos, tractions… Votre routine sportive habituelle peut être reproduite avec des sangles dans les pieds ou dans les mains, en maîtrisant tout le poids de votre corps en suspension. L’exercice le plus compliqué reste la planche, avec les pieds suspendus à la sangle et les bras en caoutchouc : là, la gravité ne vous aidera en rien, et vous vous retrouverez à twister dans tous les sens, comme dans un mauvais bondage… Cette expérience nous aura profondément changées, puisqu’on a grugé le métro sur le retour – n’en déplaise à la docilité des forces spéciales américaines.

Publicité

Les Kardashian en sueur. Photo complètement pas contractuelle d’un cours de TRX. (©️ Konbini)

PS : évitez de prévoir une journée parc d’attractions ou grosse soirée le lendemain car niveau courbatures, à chaque mouvement, c’est comme si on nous plantait un couteau dans le membre…

Article coécrit par Donnia Ghezlane-Lala, Lise Lanot, Lucie Bacon et Rayene Aït Tahar, dans le cadre d’une invitation de Klay et de l’agence Melchior.

Publicité