“Mal à ma France”, “bavure policière” : Kylian Mbappé et Jules Koundé réagissent après la mort de Nahel à Nanterre

Publié le par Abdallah Soidri,

© Ibrahim Ezzat / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Les deux footballeurs ont partagé leur indignation sur Twitter après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier après un contrôle routier.

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Quelques heures après la mort de Nahel, le jeune homme de 17 ans tué par un policier à Nanterre après un contrôle routier et un refus d’obtempérer, Jules Koundé, dans la soirée, et Kylian Mbappé, tôt ce mercredi, ont partagé sur Twitter leur douleur et leur indignation face à cette situation “dramatique”, selon les mots du défenseur du FC Barcelone et de l’équipe de France.

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En plus de qualifier ce drame de “bavure policière”, l’ancien Bordelais a aussi critiqué le traitement médiatique de l’affaire sur les chaînes d’information qui “en font leurs choux gras”. Il dénonce “des plateaux déconnectés de la réalité, des ‘journalistes’ qui posent des ‘questions’ dans le seul but de déformer la vérité, de criminaliser la victime et de trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a aucune”.

Kylian Mbappé, le capitaine de Jules Koundé chez les Bleus, a “mal à sa France” après la mort de Nahel, “ce petit ange parti trop tôt”. L’attaquant du PSG regrette pour sa part “une situation inacceptable” et assure que “toutes ses pensées vont à la famille et aux proches de Nahel”.

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Le contrôle routier après lequel Nahel a perdu la vie a été filmé par les caméras municipales de la ville de Nanterre. Sur l’audio de la vidéo partagée sur Twitter, on entend un des policiers dire au conducteur : “Je vais te mettre une balle dans la tête.” Un de ses confrères l’aurait incité à passer à l’acte en criant “shoote-le” juste avant le tir mortel.

Les avocats de la famille de Nahel ont annoncé dans un communiqué envoyé au Parisien leur intention de déposer dans les prochains jours une plainte pour “homicide volontaire” pour le policier auteur du tir et une autre plainte pour “complicité d’homicide volontaire” à l’encontre de l’autre agent. L’IGPN, la police des polices, s’est vu confier une enquête pour meurtre par personne dépositaire de l’autorité publique.

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