Quand on est aussi âgé et qu’on évolue depuis aussi longtemps en NBA que LeBron James (39 ans, 21 saisons), on est un témoin privilégié de l’évolution du jeu et de l’impact de la ligue aux États-Unis et dans le monde. Depuis 2003 et son arrivée chez les Cleveland Cavaliers, LBJ a vu passer un paquet de joueurs. Assez pour donner, dans le podcast Mind the Game, le nom des deux basketteurs les plus influents à ses yeux “depuis qu’il regarde et suit ce sport”.
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Pour “King James”, Stephen Curry et Allen Iverson sont “les deux plus grands influenceurs du basket”. L’avis du quadruple champion NBA va sûrement faire grincer des dents, mais l’intéressé prend le temps de développer son point de vue. “Les enfants ont l’impression qu’ils peuvent être comme eux”, avance-t-il dans un premier temps en pointant la taille des deux meneurs, inférieure à 1,90 m. Mais ce n’est pas tout.
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Au-delà du basket
Pour LeBron James, l’influence de Curry et Iverson ne se limite pas qu’à une ressemblance physique. Dans le cas du joueur des Golden State Warriors, sa capacité à shooter à 3 points a révolutionné la manière de jouer en NBA, défini le jeu tel qu’il est aujourd’hui, au point de rendre incontournable le tir longue distance sur les terrains du monde entier.
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Quant à Allen Iverson, la légende des Philadelphia 76ers, son influence dépasse le cadre du basket. “Tout le monde portait une manchette à cause de [lui]”, se remémore LeBron James, qui avoue par la suite avoir un tatouage en hommage à “The Answer”. Mais il prend aussi le temps de louer son style de jeu sans peur (“Il allait à la guerre avec des lay-ups au-dessus des intérieurs”) et son mythique crossover.
Une absence de Michael Jordan justifiée
Dans son discours, “The Chosen One” fait une distinction entre l’influence et les accomplissements, d’où l’absence de Michael Jordan dans ses joueurs cités. “Évidemment, on sait ce que Mike a fait pour le sport”, lâche-t-il, sous-entendant l’impact de “His Airness” dans la popularisation du basket à l’échelle mondiale avec ses six titres NBA et sa médaille d’or aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992.
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Mais MJ se distingue surtout pour son palmarès hors norme, ses actions spectaculaires et sa rage de vaincre. Pas vraiment ce qu’on reproduit dans les cours d’école, mais plutôt ce qu’on vise comme objectif de carrière.