Le Paris Saint-Germain n’a pas versé le salaire du mois d’avril à Kylian Mbappé, sur le départ en fin de saison, avec qui les discussions sont toujours en cours, a appris mercredi l’AFP de sources proches du dossier.
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Ce non-versement du salaire du mois d’avril est en lien avec l’accord qui avait été passé l’été dernier entre Kylian Mbappé et le club, au terme duquel le joueur s’engageait à renoncer à une partie de ses primes, a expliqué à l’AFP une source proche du dossier, précisant que les discussions sont “sereines” pour trouver “une issue positive”. “Tout est en passe d’être réglé”, a ajouté la source, sans indiquer le montant exact de cette retenue.
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Selon une autre source proche des négociations interrogée par l’AFP, à la retenue de salaire s’ajoute le non-versement d’une prime, pour un total d’environ 80 millions d’euros. Cette décision a été faite à l’initiative du club mais sans avoir prévenu la star et aucun accord n’a été scellé, selon cette source, confirmant une information de l’Équipe. Contactés par l’AFP, l’entourage de la star française de 25 ans et le PSG n’ont pas répondu dans l’immédiat.
Les deux parties avaient reconnu en début d’année que Mbappé, encore lié contractuellement au PSG jusqu’au 30 juin, avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord passé avec le club l’été dernier après sa mise à l’écart de l’équipe durant un mois.
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Le chiffre de ces primes s’élève autour de 60 à 70 millions d’euros, selon une source proche du club, couvrant financièrement le club du départ de la star française, en fin de contrat en juin et libre de s’engager où elle souhaite sans indemnité de transfert. Mbappé est fortement pressenti au Real Madrid. Mais le club a versé finalement cette prime en février à Mbappé, selon une des sources proches des négociations.
En signant son contrat en 2022, Mbappé s’est assuré un salaire de 72 millions d’euros brut annuels, une prime à la signature de 150 millions d’euros, payable en trois fois, et une prime de fidélité au montant croissant, 70 millions d’euros brut la première année, 80 millions la deuxième et 90 millions en cas de levée de l’option pour une troisième saison, selon le Parisien.