Le guide pour bien partager l’addition au resto (surtout quand elle est inéquitable)

Si les sorties au restaurant entre ami·e·s sont censées être de beaux et mémorables moments, il arrive parfois qu’elles tournent au fiasco au moment de l’addition. En effet, il est parfois difficile de parvenir à une répartition optimale des frais et à un partage parfaitement égalitaire des dépenses, surtout quand l’un des convives décide de n’en faire qu’à sa tête. Comment faire lorsque la moitié de la tablée seulement décide de boire des cocktails et pas l’autre ? Comment partager à la fin si quelqu’un autour de la table choisit tous les plats les plus chers à la carte ?

Par chance, le magazine Bon Appétit a mis en ligne un guide pour s’en sortir dans toutes les situations. À partir des quelques précieux conseils donnés par les experts en bonnes manières dans le guide, mais surtout de nos propres expériences et observations, voici donc quelques règles d’or à appliquer sans modération – adaptées à nos us et coutumes français.

Si une seule personne boit… Là, c’est clair, c’est lui qui paie ses boissons et le reste de la tablée – lui y compris – partage la note équitablement.

Si une seule personne ne boit pas… L’idée est de partager la note par le nombre de convives, de faire payer celui qui n’a pas bu en premier. Les autres ajouteront ensuite à leur montant à régler le tarif des boissons, partagé équitablement.

Si une personne a un régime alimentaire particulier… Une personne ne mange pas de viande et doit se contenter d’une salade ou d’un plat de consolation un peu décevant, et forcément moins onéreux que les autres plats incluant des protéines animales ? C’est simple : laissez-la payer son/ses plats(s) séparément, puis partagez la note avec les autres convives.

Si une personne prend les plats les plus chers à la carte… L’un des convives choisit de prendre le plat plus cher à la carte alors que le reste de la tablée se contente de plats moins onéreux ? Alors il n’est pas déplacé de lui demander de payer la différence, ou de lui faire comprendre subtilement que les comptes ne sont pas bons.

Si c’est un anniversaire… On arrête de débattre mille ans : on partage la note par le nombre de convives, en incluant la part de l’heureux élu, qui n’aura rien à payer ce jour-là.

Si une personne décide de partir aux toilettes pour payer toute l’addition… C’est le flex que certains ne peuvent s’empêcher d’envoyer au visage des convives : une virée présumée aux toilettes qui sert, en réalité, à aller payer l’addition pour tout le monde en toute discrétion. C’est sympa, c’est généreux, mais c’est acceptable si c’est ponctuel. Sinon, rapidement, cet élan de générosité aura bientôt l’effet inverse et pourrait mettre les gens à table dans l’embarras.