“Voici huit ans, lors des JO de Rio de Janeiro, la technique des ventouses ou du ‘cupping’ avait connu une grande aura médiatique, vantée par le nageur Michael Phelps, malgré son peu de fondement scientifique”, rappelle l’AFP pour introduire les nouvelles thérapies utilisées par les athlètes et leur staff qui tentent à chaque édition des JO toujours plus de techniques empruntées aux médecines alternatives, de ces fameuses ventouses à des pratiques comme la cryothérapie, toutes largement contestées.
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Mais c’est quoi, le “cupping” ?
Popularisée auprès du grand public par Benzema et Michael Phelps, la pratique des ventouses, importée entre autres des médecines traditionnelles chinoises, consiste à aspirer la peau sur des zones ciblées pour la préparation et la récupération physique. Pratiquées en France surtout dans les cabinets d’ostéopathie, les ventouses ne font pas l’unanimité et sont même interdites par le Conseil national de l’ordre des kinésithérapeutes. “J’ai essayé les ventouses, la thérapie chinoise que les joueurs de NFL adorent. Bon, ça a détendu mon cou et j’ai dormi comme un loir la nuit suivante”, titrait en en février 2023 la journaliste américaine Anna Medaris pour Business Insider. Pourtant, à la lecture de son expérience, cette thérapie n’apporterait pas beaucoup plus de bénéfices, en plus de laisser des traces et même possiblement d’être douloureuse. Au final, le “cupping” peut être vu simplement comme un énième effet de mode significateur de richesse à s’afficher sur le corps pour le commun des mortels.
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Mi-2023, Sud Ouest relayait même les avertissements du collectif de professionnels de santé NoFakeMed : “Le cupping ne repose sur aucune base rationnelle et n’améliore ni votre santé, ni vos performances sportives. Soyez vigilants face aux publicités sur Instagram et à leurs prétentions fallacieuses.” Bref, des ronds sur le corps ne garantissent pas de rapporter plus de médailles, même quand on s’appelle Nicolò Martinenghi.