L’info du jour : tout le monde ne doit pas s’infliger les petits bassins d’eau dégueu avant de plonger dans une piscine publique. Appelés pédiluves (l’auteur de ces lignes l’apprend en même temps que vous), ces “mini-piscines” avant la piscine n’existent pas dans tous les pays du globe, du moins si l’on en croit la stupeur de certain·e·s athlètes olympiques qui les découvrent au village olympique de Paris, dans le cadre des Jeux.
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C’est notamment le cas de la sportive Elle Armit, qui a partagé sur son compte TikTok une vidéo d’elle et ses coéquipières de water-polo tentant d’enjamber ce “petit lac”, comme elle l’appelle, rempli d’eau “sale et crasseuse”. En commentaires, les étranger·ère·s au concept du pédiluve sont abassourdi·e·s.
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Certain·e·s se demandent si c’est dû à des “canalisations […] pleines de cheveux”, tandis que d’autres sont catégoriques : “Plus je regarde ces Jeux olympiques, plus je me dis que je ne viendrai jamais en France.” Mais attendez, les pédiluves, c’est français ? Et ça sert à quoi ?
@ellearmit3 It’s always dirty, manky water too 🤮 #olympics #paris2024 ♬ A Summer Place - Hollywood Strings Orchestra
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Les pédiluves, qu’on retrouve dans toutes les piscines publiques en France, mais aussi en Italie, en Écosse ou en Belgique, servent en réalité à nettoyer les pieds des nageurs et nageuses avant qu’ils ne pénètrent dans la piscine. L’eau qui “stagne” dans ces pédiluves est d’ailleurs souvent composée de plus de chlore que le grand bassin, pour assurer sa fonction sanitaire.
Sauf que, comme le souligne l’athlète australienne, “ils sont toujours sales donc ça semble contre productif”, et on n’a toujours pas trouvé les arguments pour la contredire.