Né en 2011, le Soudan du Sud est la plus jeune nation du monde. Ce mercredi aux Jeux olympiques, son équipe de basketball disputera son deuxième match du tournoi face à l’armada de Team USA, ce qui se fait de mieux sur le papier. Mais pour les “Bright Stars”, la simple perspective de disputer cette rencontre et leur présence en France sont déjà des victoires en soi.
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Dans un contexte politique, économique et humanitaire des plus difficiles depuis l’indépendance du pays, marqué par une longue guerre civile entre 2013 et 2020, le basket sud-soudanais s’est structuré jusqu’à devenir la seule équipe africaine de basket dans ces JO 2024, où elle a remporté ce dimanche son premier match de poule contre Porto Rico (90-79).
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Le président de la Fédération paie de sa poche
Un accomplissement rendu possible par la qualité de l’effectif mais surtout par l’investissement personnel et financier de Luol Deng, président de la Fédération sud-soudanaise de basketball et grand argentier de l’équipe. À la fin de sa carrière, l’ancien joueur NBA, passé par les Chicago Bulls, et international britannique lors des JO 2012 a décidé de revenir dans son pays d’origine pour développer son sport de prédilection.
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Celui qui a repris les rênes du basket sud-soudanais en 2019 n’a pas hésité à prendre de sa fortune personnelle pour permettre à l’équipe d’exister. “Luol Deng finance le programme national de basketball de sa poche depuis quatre ans. Il paie pour les gymnases, les hôtels, les billets d’avion – tout”, loue Royal Ivey, le sélectionneur des “Bright Stars”, rapporte Sports Illustrated.
Avant d’affronter ce mercredi soir les Américains, grands favoris de la compétition, qu’ils ont déjà bousculés en match de préparation, l’équipe du Soudan du Sud a déjà gagné avant même l’entre-deux. Et on ne parle pas de basketball.