Mode d’emploi du goalball aux Jeux paralympiques de Paris :
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Les origines
La discipline a été inventée en 1946, pour les vétérans de la Seconde Guerre mondiale ayant perdu la vue. Le goalball a ensuite fait son apparition aux Jeux paralympiques en 1976, pour les Jeux de Toronto (Canada), pour les hommes, avant que les femmes ne puissent y prendre part en 1984 à New York. Comme la boccia, le goalball n’a aucun équivalent aux Jeux olympiques.
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Comment ça marche ?
Au goalball, chaque équipe est composée de trois joueurs (et trois remplaçants). La règle du jeu ? Lancer la balle dans le but adverse pendant une rencontre divisée en deux périodes de 12 minutes et sur un terrain de la surface d’un terrain de volley-ball. Le but mesure neuf mètres et fait toute la largeur du terrain. Des marques au sol sont installées afin de pouvoir aider les joueurs à se repérer. Chaque joueur, en position d’attaque, dispose de 10 secondes pour effectuer son tir. Pour empêcher leurs adversaires de marquer, les défenseurs s’allongent de tout leur long afin de stopper le ballon.
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À l’instar du cécifoot, le goalball est réservé aux sportifs mal et non voyants. Mais, afin de préserver l’équité, chaque joueur porte un masque pour s’assurer de ne rien percevoir. Autre règle à respecter : le public doit rester silencieux afin que les joueurs puissent entendre le bruit de la balle, remplie de grelots.
La compétition
Depuis l’apparition du tournoi masculin à Toronto, 10 nations ont été sacrées championnes paralympiques. La Finlande (1996 et 2012) et le Danemark (2000 et 2004) ont chacun remporté deux titres tandis que le Brésil arrivera à Paris en tant que champion. Du côté du tournoi féminin, la Turquie est double championne paralympique en titre. En revanche, l’équipe de France, hommes comme femmes, n’est jamais montée sur le podium.
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Le site olympique
Les tournois se dérouleront à l’Arena Paris Sud. Ils commenceront le 29 août et les finales se dérouleront le 5 septembre.