Pour la première fois, les Français seront présents dans l’ensemble des 22 sports au programme des Jeux paralympiques, qui se déroulent à Paris du 28 août au 8 septembre. Une forte présence synonyme de multiples chances de médailles.
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Une grande délégation
Sports individuels et collectifs, 237 sportifs français au total participent aux Jeux paralympiques, “une délégation sans précédent”, a récemment souligné la présidente du Comité paralympique et sportif français Marie-Amélie Le Fur. Ces para athlètes seront accompagnés de 20 guides.
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Pour la première fois, la France présente des concurrents dans toutes les disciplines. “Cela faisait 20 ans que le pays n’avait pas été représenté dans le tournoi de basket fauteuil masculin, c’est la première fois qu’il y a une équipe de France en volley assis”, a notamment précisé Marie-Amélie Le Fur.
Des médailles quotidiennes
Cette forte présence tricolore signifie de multiples chances de médailles. La France espère terminer sur le podium dans une vingtaine de sports. Elle ambitionne de s’inscrire dans le Top 8 des nations les plus médaillées, ce qui nécessitera de gagner deux fois plus de médailles d’or qu’à Tokyo (11). Un objectif difficile mais pas impossible.
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Les moyens alloués au para sport ont quadruplé depuis 2015, ce qui a déjà permis de doubler le nombre de médailles entre les Paralympiques de Rio en 2016 et ceux de Tokyo en 2021, selon Marie-Amélie Le Fur. La France avait respectivement ramené 28 et 54 médailles lors de ces compétitions. “Les prémices d’une évolution” à concrétiser à Paris.
Des têtes d’affiche
Certains sports devraient être particulièrement pourvoyeurs de médailles, du fait du grand nombre d’épreuves et du bon classement mondial des Français. Parmi les favoris, Alexandre Léauté et Marie Patouillet, tous deux montés à plusieurs reprises sur le podium à Tokyo, devraient à nouveau s’illustrer en para cyclisme.
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En para natation, Alex Portal figure parmi les favoris après avoir raflé trois titres de champion du monde l’été dernier, tout comme Ugo Didier, qui avait notamment ramené quatre médailles d’argent. Les para triathlètes devraient également réaliser une belle moisson de médailles, avec notamment le porte-drapeau de la délégation Alexis Hanquinquant, mais aussi Thibaut Rigaudeau et Annouck Curzillat.
La France a également des chances de médailles en para athlétisme avec le sprinteur Dimitri Jozwicki, para aviron avec Benjamin Daviet, en para judo avec Sandrine Martinet ou encore en para tennis de table adapté avec Léa Ferney.
Des nouveaux, des femmes, des jeunes
Parmi les 237 para athlètes français, 121 participent aux Jeux paralympiques pour la première fois. La délégation se compose de 82 femmes et de 155 hommes.
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Les femmes représentent ainsi 34 % de la sélection tricolore, contre 25 % à Tokyo, soit un niveau record. Elles seront présentes pour la première fois en volley assis et en goalball, sport qui n’a pas d’équivalent olympique. “On n’est pas encore à la parité mais on y tend, si on veut devenir une véritable nation para sportive, on a besoin aussi de développer le para sport féminin”, a souligné Marie-Amélie Le Fur.
La moyenne d’âge des para sportifs est de 33,5 ans. La plus jeune, Marie N’Goussou, qui participe à ses premiers Jeux paralympiques en para athlétisme, a 15 ans. Les plus âgés ont 59 ans : il s’agit de la marathonienne Rosario Gangloff Murcia et du tireur Didier Richard.
La délégation comprend des sportifs atteints de différents types de handicaps physiques mais aussi de six sportifs atteints d’un handicap intellectuel, qui participeront aux épreuves qui leur sont réservées en natation, athlétisme et tennis de table.
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