À un peu plus d’un an du début des Jeux olympiques de Paris, l’heure est aux préparations, et le comité d’organisation (Cojo) enchaîne les annonces sur le déroulement de cet événement et de tout ce qui l’entoure. Cette fois-ci, le comité a affirmé au Parisien sa volonté d’interdire l’alcool sur l’ensemble des sites de la compétition. Cependant, cette interdiction ne touchera pas les spectateurs VIP, dont les “forfaits d’hospitalité”, pouvant coûter plusieurs milliers d’euros, incluent des boissons alcoolisées comme du vin, de la bière ou encore du champagne.
Publicité
Pour se justifier de cette interdiction de l’alcool au grand public durant les JO, le Cojo s’appuie sur la loi Evin de 1991 qui fixe l’interdiction de “la vente et la distribution de boissons [alcoolisées] dans les stades”. Cependant, certains événements, clubs ou stades disposent de dérogations, à l’image de la Coupe du monde de rugby, qui se déroulera en France du 8 septembre au 28 octobre.
Publicité
Lors des Jeux olympiques de Tokyo, la vente d’alcool avait été interdite en raison des contraintes sanitaires liées au Covid-19. En 2012, à Londres, et en 2018, à Rio de Janeiro, la vente d’alcool était autorisée, avec notamment des marques de boissons alcoolisées comme sponsors.