Quel week-end de sports on a passé, les amis. Certes, il y a eu des déceptions (Alpine), des éliminations (Humbert), des blessures (Kevin Mayer), mais on retiendra surtout les performances françaises sur ces trois jours. De vendredi à dimanche soir, je reviens sur toutes ces victoires suivies depuis mon canapé telle une plante morte pas du tout hydratée.
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Vendredi 5 juillet
Je commence ma journée avec du tennis et le tournoi de Wimbledon, où Ugo Humbert se qualifie pour les huitièmes en battant l’Américain Nakashima en quatre sets. Beaucoup de tie-breaks donc beaucoup de stress, mais ça passe pour le Français. À côté, je tombe (sans me faire mal) sur une épreuve de la Coupe du monde de descente à VTT, avec un certain Amaury Pierron qui vient prendre la première place avec une performance stratosphérique. Je ne connaissais pas mais ça fait plaisir.
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Je passe à côté de la victoire de l’équipe de France de basket en amical contre les champions du monde allemands, avec un Wemby et un Rudy Gobert en feu sous la raquette et aux trois points. 4,40 m à eux deux, ça sent bon pour les JO, je vous le dis. Oui, je passe à côté du basket car en face il y a du football et que je préfère le foot, notamment ce quart de finale de l’Euro 2024, France-Portugal. Tout le monde a vu le match dans un bar, mais j’ai préféré le regarder avec mon papa dans son salon, et c’était chouette de célébrer la qualification avec lui.
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Samedi 6 juillet
Après un vendredi de folie, le samedi se montre plus reposant. Il fait beau, je sors voir le soleil et les nuages gris, mais je checke Wimbledon. Giovanni Mpetshi Perricard sort un Finlandais en quatre sets, et Arthur Fils gagne son match en cinq sets, ça fait donc trois Français en huitièmes de finale de Wimbledon. Alors non, ce n’est pas grand-chose, mais les Français fans de tennis savent que c’est déjà beaucoup.
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Dimanche 7 juillet
En tennis, Ugo Humbert se fait sortir par Carlos Alcaraz, mais sa prestation est loin d’être ridicule donc ça reste jovial dans mon cœur. Je parle d’Alpine ? Non, je ne parle pas d’Alpine, Gasly et Ocon ne m’en voudront pas. Je me fais plutôt du bien et célèbre la victoire de Lewis Hamilton. Certes il n’est pas Français, mais il permet à tout fan de Formule 1 de passer un agréable dimanche.
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Et ça tombe bien car quinze minutes après la fin du GP de Silverstone prend fin la 9e étape du Tour de France. C’est une étape Troyes-Troyes avec beaucoup de chemins cabossés et c’est une des rares étapes où je n’ai pas le temps de taper une sieste. Pogi et Evenepoel animent la séance, mais c’est surtout Anthony Turgis qui procure les plus belles sensations en nous offrant une 3e victoire d’étape française sur ce Tour 2024.
À ce moment, je me dis qu’il est impossible de passer un meilleur week-end de sports, mais c’est compter sans une autre discipline : les élections législatives. Le RN en sueur, le NFP remporte la victoire, c’est l’énorme cerise de bonheur sur le gâteau de joie qu’il me faut pour terminer ce dimanche. Des week-ends comme ça, on en veut plus souvent.
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