En Californie, une chaîne de tacos a employé un faux curé… pour surveiller ses employés

Publié le par Konbini avec AFP,

© Daniel Arriola / Unsplash

Il aurait aussi tenté de leur faire avouer des "péchés" professionnels.

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Une chaîne de tacos californienne a eu recours à un faux prêtre pour surveiller ses employés et tenter de leur faire avouer des “péchés” professionnels, comme le fait d’arriver en retard, selon le ministère américain du Travail.

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L’enseigne Taqueria Garibaldi a introduit un homme présenté comme un pasteur auprès de ses salariés. L’imposteur œuvrait pour leur extorquer des confessions, en les encourageant à libérer leur conscience concernant d’éventuelles fautes sur leur lieu de travail. Ce subterfuge, révélé par une enquête, “est sans doute” une des fraudes “les plus éhontées” découvertes par le ministère du Travail, a dénoncé l’administration dans un communiqué mi-juin.

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Dans le cadre de cette investigation, un employé a témoigné que le faux prêtre exhortait les salariés à “confesser leurs péchés” et demandait s’ils avaient déjà volé l’entreprise ou fait des choses qui puissent lui nuire. Tout ceci alors que la chaîne, qui compte des restaurants à Sacramento et Roseville, ne payait pas les heures supplémentaires de nombreux employés.

Au terme de l’enquête, un tribunal a condamné les patrons de l’entreprise à verser 140 000 dollars d’arriérés de salaires et de dommages-intérêts à trente-cinq employés, a expliqué le ministère. L’enquête a également révélé que les managers des restaurants étaient payés au noir grâce aux pourboires des employés et que le personnel a été menacé de “conséquences en matière d’immigration” s’il coopérait avec le ministère du Travail.

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“Les ignobles tentatives de représailles de cet employeur à l’encontre de ses employés visaient à faire taire les travailleurs, à entraver l’enquête et à empêcher le recouvrement des salaires impayés”, a déclaré le procureur régional du ministère du Travail, Marc Pilotin, à San Francisco.

Un porte-parole du diocèse catholique de Sacramento a déclaré à la Catholic News Agency que l’homme présenté comme un pasteur n’avait aucun lien avec le diocèse. “Bien que nous ne sachions pas qui était la personne en question, nous sommes convaincus qu’il ne s’agissait pas d’un prêtre du diocèse de Sacramento”, a-t-il déclaré.