Il y a autant de façons de faire l’amour que de combinaison de yaourts glacés. Voire plus. Si nos petits cercles sociaux ne s’arrêtent souvent qu’au coït le plus traditionnel, et ventilent à l’idée d’explorer d’autres cavités du corps humain, il serait dommage d’oublier qu’une multitude d’autres horizons restent à explorer, tous plus extatiques les uns que les autres. Et on sait désormais quelles plaines chaque État des USA préfère labourer, avec, évidemment, toujours le consentement en premier commandement.
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Surnommés “kinks” par nos voisins anglophones, ces fantasmes sexuels sont notamment répertoriés sur la plateforme FetLife, qui met en relation des individus en quête des mêmes sensations, des mêmes kinks donc. Sur base des données de cette application de rencontres coquines, le canal MapPorn sur Reddit a eu la bonne idée de comparer les petits plaisirs les plus populaires de chaque région des États-Unis, et le résultat est sans appel : on n’y connaît rien en matière de coït. Un petit lexique des kinks les plus étonnants s’impose.
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La baguette violette (kink en vogue dans le Dakota du Sud)
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Un jouet sexuel BDSM qui décharge un courant électrique à haute tension (de couleur violette) sur certaines parties du corps, provoquant chaleur, picotements, un peu de douleur et beaucoup de plaisir.
Le cendrier humain (kink en vogue à New York)
Dérivé de la capnolagnie (fétichisme de la cigarette), pratique sexuelle consistant à servir de cendrier à son partenaire. Tout simplement.
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La dacryphilie (kink en vogue en Californie)
Légèrement symptomatique d’une certaine culture du viol, qu’on condamne fermement, la dacryphilie est une forme de sadisme qui consiste à tirer du plaisir dans les larmes de sa·son partenaire, provoquées par le·la dominant·e qui abuse verbalement ou physiquement de la personne soumise, dans le but d’obtenir une réponse larmoyante. Glauque.
Le “high protocol” (kink en vogue dans le Colorado, le Kansas et le Tennessee)
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C’est le fait de s’accorder sur un ensemble de règles restrictives entre dominant·e et soumis·e. Ces règles s’appliquent aussi bien dans l’intimité que lors de dîners ou d’événements formels, durant lesquels la personne soumise doit prouver sa soumission, en veillant à ne jamais tourner le dos à la personne dominante, et s’agenouillant au sol durant le repas, demandant la permission pour se rendre aux toilettes, pour manger, boire, ou parler.
L’“enforced bedtime” ou la “mise au dodo forcée” (kink en vogue dans l’Alabama)
Peu d’informations à ce sujet sur les internets, mais si on s’en tient à sa traduction, l’enforced bedtime consisterait à mettre au lit, de force, son ou sa partenaire. L’auteur de ces lignes étant un grand amateur de dodo, c’est probablement le kink numéro un de cette liste.
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La CBT (kink en vogue dans le Dakota du Nord)
Souvent confondue avec la thérapie cognitivo-comportementale (qui partage les mêmes initiales en anglais), la CBT désigne en réalité la “cock & balls torture” et on vous épargne la traduction.
Le age play (kink en vogue dans le Minnesota)
Il s’agit d’une forme de jeu de rôle qui consiste à considérer son·sa partenaire comme une personne d’un âge différent, souvent très jeune (avec une dimension paternalisante ou maternalisante), et parfois, dans de rares cas, très vieux en mode Ehpad.
Clowns (kink en vogue dans le Nevada et l’Oklahoma) et Pirates (kink en vogue dans l’Oregon)
C’est une forme de jeu de rôle ou les deux partenaires se déguisent en clowns ou en pirates durant le coït. Idéal pour un binge watching de la nouvelle série live action de One Piece.