Coupe du monde de rugby : la France (encore) pointée du doigt pour des problèmes d’organisation

Publié le par Damien Garcia,

Embouteillage devant le stade Vélodrome pendant la Coupe du monde du rugby (Screenshot X)

"Une organisation épouvantable", c’est ce que dénonce depuis quelques jours la presse anglo-saxonne.

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Vendredi dernier débutait la Coupe du monde du rugby. Comme le veut la tradition, le pays organisateur se charge du match d’ouverture, et l’équipe de France a rempli le contrat en s’imposant 27 à 13 face aux All Blacks. Si sur le plan sportif, on est pour l’instant irréprochables, côté logistique, c’est loin d’être le cas. Après seulement trois journées de compétition, les critiques fusent déjà dans les médias anglo-saxons.

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En cause, l’organisation, à commencer par celle du match Angleterre-Argentine au stade Vélodrome. De nombreux supporters ont raté le coup d’envoi à cause de files d’attente trop lentes. Après ce fiasco, les médias anglais se sont déchaînés, ne pouvant s’empêcher de faire le parallèle avec le chaos de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France en 2022 : “Du Stade de France au Vélodrome, le gouvernement, la police et les organisateurs sont une honte internationale”, dénonce le Daily Mail.

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À Bordeaux, pour le match Irlande-Roumanie, ce sont les transports en commun qui ont été vivement critiqués. Entre pannes et manque de climatisation, l’accès au stade en tramway s’est révélé être un véritable calvaire pour les supporters irlandais. Une fois sur place, il fallait encore faire face à la queue et aux pénuries d’eau.

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La Fédération internationale de rugby, World Rugby, a promis de s’atteler au problème : “Même si les supporters ont pu gagner leurs sièges, leur niveau de satisfaction est primordial à nos yeux, et nous travaillons avec toutes les parties pour comprendre ce qu’il s’est passé et prendre des mesures pour éviter de nouveaux retards lors des prochains matches […]

La Coupe du monde de rugby se termine le 28 octobre, d’ici là, on peut espérer que les conditions d’accès aux stades s’améliorent. Mais à moins d’un an des Jeux olympiques, le constat est inquiétant.

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