Jeudi dernier, le compte du média ivoirien First Mag affirmait sur Twitter que “la femme du joueur Achraf Hakimi avait demandé le divorce et voulait plus de la moitié des biens et de la fortune du footballeur marocain. […] Mais arrivée au tribunal, elle s’est rendu compte qu’Achraf Hakimi n’avait aucun bien et que la banque n’en avait pas non plus”. Le défenseur du PSG aurait “mis toute sa fortune sous le nom de sa mère il y a longtemps”. Un procédé qui empêcherait l’ex-femme du joueur d’obtenir “le jackpot”.
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La publication de ce tweet et sa reprise ont entraîné un déferlement de réactions misogynes à l’encontre de Hiba Abouk, l’ancienne compagne d’Achraf Hakimi, chez des hommes trop heureux de constater qu’elle ne toucherait rien. Un média spécialisé comme Goal a même repris l’information, non vérifiée, dans un article titré : “Comment Hakimi a dribblé son ex-femme pour ne pas lui payer de pension alimentaire”. Pour la classe, on repassera. D’autres comme 20 Minutes Suisse ou Marca se sont aussi appuyés sur le tweet de First Mag, mais en se montrant plus prudents.
Cette affaire Hakimi a réveillé les masculinistes d’Internet, même ceux qui ne se revendiquent pas comme tels. De Francis Ngannou à Andrew Tate en passant par des quidams anonymes sur les réseaux sociaux, on a droit depuis ce jeudi à une flopée de commentaires dégradants. Et c’est d’autant plus problématique que les affirmations de First Mag ne reposent sur pas grand-chose, pour ne pas dire rien.
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Les chances qu’on soit face à une fake news sont donc grandes. Mais il faut croire que la nouvelle était trop belle : nombreux sont ceux à avoir cédé à la tentation d’exprimer, à coups d’insultes et de références misogynes, leur satisfaction de voir une ex-épouse ne pas recevoir ce qui lui est dû selon la loi, en cas de communauté des biens.
@sallysurtiktok On nous a pris pour des 🤡! Qui y a cru ??? #hakimi #achrafhakimi #pourtoi #fyp #foryoupagе #CapCut ♬ Suspense, horror, piano and music box - takaya